"Émotionnellement, c’est compliqué et je le vis mal", reconnaît d'emblée l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui "regrette de ne pas avoir gardé plusieurs joueurs d’expérience pour encadrer nos jeunes".
Le propriétaire des Dogues n'a pas souhaité évoquer le cas de Marcelo Bielsa, l'entraîneur licencié fin 2017, moins de six mois après son intronisation en grande pompe, et avec qui le club est désormais en conflit devant la justice.
Tout juste a-t-il indiqué que le passage d''El Loco', qui réclame désormais plus de 18 millions d'euros au club nordiste, "a mis notre projet en retard" car "on n'est pas là où on voulait être en début de saison."
En ce qui concerne les relations compliquées avec la DNCG, qui a interdit le Losc de recrutement et prononcé une rétrogradation en L2 à titre conservatoire, M. Lopez a dit travailler "pour ne pas que cela (ce genre de décisions) se reproduise en juin", lors de la prochaine audition devant le gendarme financier, capitale pour l'avenir du club nordiste.
Lille, qui visait le Top 5 en début de saison, végète à la 16e place de Ligue 1, avec seulement deux longueurs d'avance sur l'avant-dernier, Troyes, et une sur le 18e et barragiste, Angers.
"Le projet est sportif et il se joue à moyen et long terme. On est un peu en retard. La nature même du projet n’a pas changé. Il faut recadrer l’aspect sportif. Ce n’est pas acceptable d’être seizième, mais il faut garder confiance", souligne le patron des Dogues, qui sera présent dimanche (17h00) au Stade Pierre-Mauroy pour le choc face à Lyon.
Le président lillois a également tenu à adresser un message bienveillant aux supporters du Losc, qui ne l'ont pourtant pas épargné ces dernières semaines.
"Il y a peu de clubs en France avec des résultats aussi moyens qui peuvent compter sur leur public. Ce sont eux qu'il faut respecter. Cet entretien est pour eux", déclare-t-il.