"On a appris de nos erreurs, on a fait des corrections, on a ajusté certains choses. Tout le monde au sein du club a pris de l'expérience après la saison dernière éprouvante. On sait qu'on est dans une situation positive. On va rechercher cette année de la stabilité et du renforcement", a souligné l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois.
Alors qu'il avait clamé l'été dernier viser le Top 5 avec l'arrivée du médiatique entraîneur argentin Marcelo Bielsa, finalement limogé au bout de quatre mois, le dirigeant nordiste a cette fois été plus mesuré.
"On aurait dû être plus méfiant sur la façon de s'exprimer. Finir 11e ne serait pas un objectif crédible, a-t-il estimé. En renforçant l'équipe et avec le talent qui pourrait s'exprimer plus librement, on ne doit pas s'attendre à une saison comme on vient de vivre. On veut intégrer le Top 10 et après on verra ce qui va se passer."
Attendu au tournant fin mai par la Direction nationale de contrôle de gestion (DNCG), qui avait prononcé en décembre une interdiction de recruter et une rétrogradation à titre conservatoire, le président lillois a passé l'écueil avec succès.
"Pas besoin de vendre pour acheter"
"Les demandes étaient assez exceptionnelles de par leur taille, mais on a répondu, on a bien fait le boulot. On n'a pas besoin de vendre pour acheter, a martelé Lopez. On a envie d'investir mais aussi de vendre car je veux que le club arrive à l'équilibre financier. On veut qu'il y ait un cercle vertueux pour que le club soit pérenne sans injecter de l'argent tous les ans."
Le président lillois n'a pas voulu donner de montant concernant les recrues, se bornant à préciser qu'il serait un peu inférieur à celui de l'été dernier, quand près de 70 millions d'euros avaient été investis sur le marché des transferts.
L'effectif du LOSC presque au complet a repris le chemin du Domaine de Luchin mercredi pour le début de la pré-saison, avec notamment des tests physiques et médicaux au programme. La première session sur le terrain aura lieu jeudi en fin d'après-midi.