Liverpool champion de Premier League 2024-25

Liverpool est la meilleure équipe d'Angleterre. L'équipe dirigée par Arne Slot, pour la première saison du technicien néerlandais à la tête des 'Reds', a remporté la Premier League 2024-25, la deuxième de son histoire sous ce format, et son 20ème titre de champion d'Angleterre. Ils attendaient ce moment depuis des semaines et ils l'ont fait comme ils l'aiment, devant leurs supporters, face à une équipe de Tottenham qui a la tête ailleurs.

Les joueurs de la Mersey l'ont fait avec brio, laissant derrière eux une équipe d'Arsenal et profitant d'une équipe de Manchester City en proie à ses propres fantômes. Même la surprenante équipe de Nottingham Forest, la première à les arrêter cette saison - l'autre étant Fulham - n'a pas réussi à leur faire de l'ombre.

L'époque des champions et des vice-champions à plus de 90 points est révolue. Au cours d'une saison où la classe moyenne de la Premier League s'est renforcée, Liverpool a conservé l'honneur du 'Big Six'. En fait, les pronostics les placent aux portes des 90 points. Personne n'a été meilleur ou plus efficace que les 'Reds'. Leur bilan est éloquent: 24 victoires, 7 nuls et seulement 2 défaites, et ils sont champions à 5 journées de la fin.

Tout commence et finit grâce à Salah

Mohamed Salah est le meilleur joueur sur une saison en Premier League. Ou, du moins, celui qui a produit le plus grand nombre de buts. Alors que tout le monde parlait de Vinicius, Mbappé ou Lamine Yamal comme futurs Ballons d'Or, l'ailier égyptien s'est imposé comme un véritable 'killer', en passe de remporter le Soulier d'Or et le Soulier d'Or de la compétition anglaise. Jusqu'à présent, il a déjà produit 45 buts, dont 27 buts et 18 passes décisives dans la meilleure compétition britannique.

Son début de saison a été dévastateur. 3 buts lors de ses 3 premiers matchs de la saison. Une série de 7 matchs avec au moins un but - de la 8ème à la 14ème journée - et une autre série de 6 matchs au milieu de la saison. Il n'y a que 6 matchs où il n'ait pas assisté ou marqué.

Outre l'Égyptien, Luis Díaz et Cody Gakpo ont joué un rôle important en attaque. Et s'il y a bien une chose qui manque à Liverpool, c'est un '9' buteur, Darwin Núñez ayant encore déçu cette année. Le Colombien a dépassé la dizaine de buts (11), tandis que le Néerlandais, qui avait fait une belle série en a marqué 8.

Gravenbech, le 'transfert' surprise

Ce Liverpool n'est pas différent de celui de l'année dernière, ou du moins il ne l'est pas si l'on considère son effectif. La seule nouvelle recrue de la saison dernière était Federico Chiesa, trop souvent blessé. L'autre, Mamardashvili, est resté à Valence en prêt.

Quelque chose a donc changé d'une année à l'autre. Après avoir passé tout le mercato à chercher un milieu de terrain, avec le "non" de Zubimendi, les 'Reds' se sont retrouvés sans le joueur désiré. Ryan Gravenberch, qui lors de sa première saison à Anfield n'avait pas prouvé qu'il était un joueur aussi fiable qu'il l'est aujourd'hui, a fait surface. C'est un point d'ancrage qui est monté en puissance, car il n'a pas eu de remplaçant fiable à son poste, qui lui aurait permis de se reposer.

Gravenberch n'est pas le seul. Mac Allister est un autre joueur qui réalise sa meilleure année en tant que joueur de Liverpool. Non seulement en termes de chiffres - 4 buts et 4 passes décisives rien qu'en Premier League - mais aussi en termes de hiérarchie sur le terrain et de complémentarité avec Dominik Szoboszlai en tant que duo de milieux centraux.

Une défense d'élite

On ne peut pas parler de Liverpool sans parler de sa défense et de ses gardiens de but. Alisson continue de prouver une année après l'autre qu'il est l'un des trois meilleurs gardiens au monde. Les 'Reds' sont également la deuxième équipe à avoir encaissé le moins de buts en Premier League, juste derrière Arsenal.

Et c'est précisément Arsenal qui possède la meilleure paire de défenseurs centraux, ce que Liverpool a contesté pendant toute la saison. Celle formée par Van Dijk - récemment renouvelé - et un Konaté renaissant. En effet, pendant de nombreux mois, c'est le second qui a haussé le niveau du premier, à la surprise générale.

Liverpool n'a remporté que le deuxième titre de Premier League de son histoire (avec ce format et dénomination), mais il l'a fait avec une régularité digne des grandes équipes anglaises.