Cette rencontre a rappelé le mauvais visage des Lyonnais, celui que l'on aperçoit davantage en automne que dans cette période décisive du printemps. Les Lyonnais ont pourtant eu le premier temps fort du match.
Memphis aurait pu ouvrir le score au quart d'heure de jeu (15e). Le Néerlandais a ensuite servi Tolisso pour une frappe victorieuse quelques minutes plus tard (1-0, 28e). Mais l'orage n'a pas duré assez longtemps pour faire chuter Lorient.
Cornet (31e) puis Tolisso (33e), ont manqué le coche pour permettre à l'OL de s'envoler. C'est à ce moment-là que Lorient a sorti la tête de l'eau. Et les Bretons, eux, n'ont une besoin que d'une occasion (et encore) pour marquer sur une frappe sompteuse de Warris (1-1, 42e).
Un air de déjà vu
Pendant la phase aller, l'OL avait subi une défaite humiliante contre Guingamp au Parc OL (1-3). Ce match contre Lorient y ressemble comme deux gouttes d'eau, dans sa gestion.
Car le second acte a été un supplice pour une équipe lyonnaise dépassée dans les deux surfaces. Lorient en a profiter pour rappeler à tout le monde que sa force de frappe offensive n'a rien à envier à beaucoup d'équipes.
Sylvain Marveaux s'est joué de Mammana pour donner l'avantage aux Merlus (1-2, 48e). En face, Lecomte a sorti le grand jeu devant Fekir (60e) puis Tolisso (68e). Un nouveau tournant résumant le sentiment d'impuissance dans les rangs lyonnais.
Les vingt dernières minutes provoquaient la stupeur du Parc OL, condamné à voir son équipe couler dans les grandes largeurs. Benjamin Moukandjo ajoutait deux nouveaux buts (1-3, 73e; 1-4 80e), pour donner à cette défaite des allures de correction.
Dans ces circonstances, l'Europa League n'est plus une option pour l'OL. Elle pourrait bien devenir une obligation...