Balayé par l'Ajax Amsterdam (3-0) pour son retour après huit années d'absence en Ligue des Champions, le LOSC a fait meilleure impression mercredi soir, pour son deuxième match de Coupe d'Europe de la saison. Face aux Blues de Chelsea, les hommes de Christophe Galtier ont longtemps mené la vie dure aux Anglais, mais se sont inclinés (1-2) dans un stade Pierre Mauroy pourtant à guichet fermé. Une deuxième défaite en autant de matches, soit une très mauvaise opération.
Au sortir de la rencontre, Gérard Lopez, le président des Dogues, regrettait justement que son équipe, plutôt à l'aise en championnat, soit à la peine en Ligue des Champions. "C'est une réalité. En C1, on a du mal à se mettre dans le sujet. C'est certainement psychologique. On grandit nos adversaires, ce qui rend la chose plus difficile. On les met en confiance. Et on voit bien que lorsque l'on marque, on les rend plus petit. Il faut jouer là-dessus. Il reste douze points. Tout est encore jouable car Valence a perdu (0-3 contre l'Ajax). Mais il faudra corriger tout ce que l'on doit mieux faire", a ainsi confié le président, dans des propos rapportés par 'L'Equipe'.
"Je sais qu'on a le talent. La frustration, elle vient de là"
"Ça peut paraître étrange après deux défaites mais je pense que l'on peut battre nos adversaires dans les quatre matches qui nous restent. C'est une réponse honnête. On n'en a pas été capable jusque-là. Mais si on arrive à jouer normalement, avec de la concentration, des transitions rapides, de la première à la dernière minute, on peut parvenir à gagner", a ensuite ajouté le dirigeant, déçu mais pas résigné alors que le LOSC a encore quatre matches à jouer.
"Cela fait depuis 2011 que le club n'était plus venu en Ligue des champions, on a une jeune équipe. Peut-être que je suis un peu moins patient, c'est une question de caractère. Mais c'est aussi parce que je sais qu'on a le talent. La frustration, elle vient de là. C'est de savoir qu'on a des joueurs qui sont capables de faire des choses et que sur des faits de jeu... Le fait que l'adversaire ait des temps forts, ça fait partie du foot", a enfin analysé Gérard Lopez. L'apprentissage du très haut niveau prend du temps, et la jeune équipe lilloise est effectivement en train de l'apprendre à ses dépends lors de cet exercice 2019-2020.