"Cette sanction grave, qui n'a rien à voir avec l'exclusion de la compétition (...) est un signal pour nos supporters et ceux qui gèrent la sécurité au club", a martelé, lors d'une conférence de presse, M. Aulas selon lequel "il faut en tirer les conséquences".
Cette sanction, annoncée samedi par l'Olympique lyonnais et qui doit prendre effet sur la première rencontre à domicile de C1 du club rhodanien, a été décidée après les incidents constatés par l'instance européenne à l'occasion du match retour des 8ème de finale de Ligue Europa Lyon-CSKA Moscou, le 15 mars.
'JMA', qui a confirmé que le club allait déposer un appel (non suspensif), a souligné que Lyon avait "eu très chaud" à la suite d'une "première sanction après le match de Besiktas", en 2017, sous forme d'"exclusion avec sursis des coupes d'Europe".
"Aujourd'hui, il y a eu avec le match du CSKA un certain nombre d'anomalies constatées, pour l'essentiel, à l'extérieur du stade", a-t-il noté. "Nous prenons une sanction grave (...) Tout le monde va prendre conscience que si nous tombons sur Barcelone et que c'est à huis clos, ce sera un immense gâchis mais que ceux qui en ont la responsabilité l'assument. Nous n'avons sûrement pas été parfaits".
"La sanction est-elle trop dure ? Probablement par rapport aux faits incriminés" a estimé le président évoquant un manque à gagner de 4 millions d'euros sur la billetterie. Financièrement, l'Olympique lyonnais espère quand même percevoir une somme proche de 50 millions d'euros de recettes sur sa campagne de Ligue des Champions.
"L'évolution des revenus est de 30% en moyenne par rapport aux années précédentes avec le nouveau format de répartition financière. Pour pouvoir en profiter pleinement, il faut franchir les phases de poules. Ce sera un enjeu sportif considérable de se qualifier. Mais les chapeaux (du tirage au sort) sont extrêmement relevés", a expliqué Jean-Michel Aulas.