Trois jours après son élimination face au FC Barcelone en Ligue des champions, l'Olympique Lyonnais doit reprendre sa marche en avant en Ligue 1. Les Gones doivent profiter du faux pas de Lille face à Monaco afin de revenir à quatre points de la deuxième place détenue par les Dogues. Mais pour cela, les coéquipiers de Nabil Fekir devront répondre présent et l'emporter dimanche à domicile face à Montpellier.
En conférence de presse, Bruno Genesio est uniquement concentré sur le match face à Montpellier : "Le fait de jouer dimanche c’est mieux pour nous. Il faut s’adapter à l’horaire. Plus les échéances définitives approchent et plus il faut faire preuve de lucidité. C’est certainement là-dessus où l’on a un plus par rapport aux adversaires. Car on a déjà vécu ces situations. On appréhende différemment. On a cette expérience. Chaque match est presque une finale".
L'entraîneur de l'OL ne se préoccupe pas de Lille : "Il faut qu’on s’occupe de nous d’abord. Le résultat de Lille ne sera favorable que si on fait ce qu’il faut pour l’emporter. Tout est relancé que si on gagne. Le match de demain contre Montpellier est le plus important et sera difficile à gagner. Il faut se concentrer sur ce que l’on maîtrise. Après, cela donne du moral supplémentaire pour aborder cette rencontre. Mais j’espère qu’on n’avait pas besoin de cela pour en avoir".
"Apporter du sang frais contre Montpellier"
Bruno Genesio a fait le point sur l'infirmerie annonçant le forfait d'Anthony Lopes : "Antho et Ferland sont absents pour le match de demain. Amine (Gouiri) s’entraîne maintenant avec le groupe. Cela avance favorablement pour un retour à la compétition prochainement. Marcelo est lui suspendu pour ce match. Je n’ai pas d’infos sur le délai pour Antho. Il y a un protocole de commotion cérébrale mis en place. On verra dans les prochains jours pour en savoir plus".
Il est revenu sur l'élimination contre le Barça en C1 : "Le score est lourd. On ne sort jamais indemne d’un match où l’on prend cinq buts. Comme à Paris, il y a eu des faits de jeu contraires. On a été affectés mais j’aimerais qu’on ait la même réaction qu’après Paris. Cela montre qu’on sait réagir après un échec. On sent qu’on ait tout près de faire un exploit à 2-1 et ensuite il y a quatre buts d’écart. On est passé par un sentiment d’espoir à une grosse désillusion. Je n’ai pas le souvenir d’avoir subi une telle pression par un adversaire depuis que je suis entraîneur. On a senti le doute chez eux. Le troisième but fait énormément mal dans les têtes".
"On a été trop inhibé face à l’enjeu, aux individualités adverses et au contexte. Le deuxième aspect c’est la différence de maîtrise collective technique entre les deux équipes. C’est là où on doit progresser. Je reste persuadé que c’était le bon système pour les embêter. Il faut positiver par rapport à ce qui a fonctionné. Il faut aussi apporter du sang frais demain", a conclu l'entraîneur de l'OL.