Pour affronter Strasbourg, les Verts déploraient l'absence de dix joueurs et huit membres de leur encadrement technique, dont le manager général Claude Puel. Plusieurs d'entre eux, dont Puel, seront de retour mais les Verts, qui déplorent également des blessés, ne seront pas au complet.
"Je préférerais que Saint-Étienne ait tous ses joueurs à disposition. Déjà parce que l'on ne sait pas qui sera là ou pas (mais) ce n'est pas la peine de se concentrer là-dessus. Un derby reste un derby et il n'y a pas d'équipe supérieure à l'autre. Il faut savoir que peu importe qui sera aligné du côté de l'OL ou de l'ASSE, ce sera un match disputé, difficile à gagner", a prévenu le technicien lyonnais en conférence de presse.
"Pour moi, il n'y a pas d'équipe affaiblie ou une autre supérieure. L'histoire a montré que, par le passé, parfois même avec une équipe super diminuée, la réserve par exemple, à l'extérieur, face à un gros du championnat, on peut revenir avec un résultat positif. Il y en a plein les archives", a encore averti Garcia.
"Donc peu importe qui sera aligné en face, de toutes façons, nous nous attendons à une équipe déterminée et il n'y aura pas de surprise par rapport à cela", a-t-il insisté.
"Effectivement, un derby est beaucoup plus ressenti pour un joueur local, formé dans son club et si il leur manque beaucoup de joueurs expérimentés, ils auront plus de joueurs du cru (élevés à la culture du derby) mais nous n'en manquons pas non plus", a reconnu Rudi Garcia.
"J'ai vécu des derbies à Rome où Francesco Totti, Alexandro Florenzi ou Daniele De Rossi ou Lorenzo Pellegrini ressentaient les choses de manière différente des autres et malgré leur expérience, à l'image de De Rossi, ils étaient habités par cela. Cela peut être trop parfois en raison d'un excès de motivation" a expliqué l'an,cien entraîneur de l'AS Rome.
Au match aller, le 8 novembre, Lyon (3e), mené à la mi-temps, l'avait emporté 2-1 contre Saint-Étienne (16e) au Groupama stadium.