"On ne part pas favori", a prévenu l'attaquant français lors de la conférence de presse d'avant-match, malgré la dynamique positive de son équipe depuis deux mois (dix victoires et un nul en 11 matches), comparé à celle négative du PSG, entre une défaite à Lyon (2-1) la semaine dernière, et une cascade de forfaits chez ses joueurs majeurs.
"Après c'est sûr qu'avec leurs joueurs absents, c'est bénéfique pour nous, a-t-il admis. Après, ils ont aussi de grands joueurs derrière. Cela va être un très grand match, j'espère qu'on va gagner."
Qu'en pense son entraîneur Ole Gunnar Solskjaer ? "Bien sûr que n'importe quelle équipe privée de joueurs comme Neymar, Cavani, Thomas Meunier, en ressentirait l'effet", a-t-il confirmé.
"Mais cela va donner à d'autres joueurs une chance de débuter, et rendre peut-être plus imprévisible pour nous la manière dont ils vont jouer", a prévenu l'entraîneur des "Red Devils".
Au moment du tirage au sort, et alors que le PSG version Thomas Tuchel avait marqué les esprits en parvenant à terminer premier du "groupe de la mort", notamment devant Liverpool, vice-champion d'Europe en titre, le successeur de José Mourinho pensait-il vivre une telle inversion des courbes de confiance ?
"On se disait: 'Wow, ce sera un défi difficile'", a confié Solskjaer, nommé seulement deux jours après le tirage au sort des 8es de finale.
"Le niveau de confiance était bas après la défaite contre Liverpool (défaite 3-1, le 16 décembre). Maintenant, je ne pense pas qu'on puisse être dans une meilleure disposition en terme de confiance et de forme maintenant pour aborder les matches qui arrivent, en particulier celui contre le PSG."