Victime d'une désillusion la saison dernière dès son entrée en lice à Andrézieux dans cette Coupe de France, l'Olympique de Marseille se déplaçait cette fois à Limoges pour y défier Trélissac, club de National 2.
Les Olympiens étaient cueillis à froid dès les premières secondes de jeu. Pressé par Diaby, Yohann Pelé, préféré à Mandanda dans les buts olympiens, voyait son dégagement contré par son adversaire... et finir au fond des filets. Une entame de match cauchemardesque pour les hommes d'André Villas-Boas.
Et la situation était toute proche d'empirer quelques minutes plus quand Diakhaby, laissé seul en pleine surface sur un corner, voyait sa tête passer de peu à côté. Mais le talent allait finalement permettre aux visiteurs de revenir à hauteur. Bien lancé en profondeur par Rongier, Dimitri Payet égalisait d'un magnifique lob par-dessus Navaux. Dans la foulée, Dario Benedetto se voyait refuser un but pour une faute sur ce même Navaux.
L'on pensait alors que les Marseillais allaient prendre le contrôle de la rencontre, mais ce n'était pas vraiment le cas malgré un vrai temps fort juste avant le retour aux vestaires. Mais le portier de Trélissac sortait deux arrêts consécutifs devant Rongier puis sur une tête de Caleta-Car sur un coup-france de son capitaine.
Les Marseillais poussés aux tirs aux buts
Le rythme restait modéré en seconde période. Maîtres du ballon, les Olympiens peinaient toujours à se créer de vraies opportunités de prendre l'avantage et étaient tout proche d'être menés à nouveau sur un déboulé côté droit de Diaby dont le centre vers Bisson était intercepté in-extremis par Alvaro Gonzalez.
André Villas-Boas lançait Marley Aké à la place de Benedetto et le jeune joueur se mettait rapidement en évidence par sa vitesse mais sans parvenir à faire la différence. Les deux équipes filaient finalement vers les prolongations après une fin de match compliquée pour les Marseillais. Aguad, ancien joueur... d'Andrézieux manquait le cadre de peu, tandis que Valère Germain envoyait sa reprise au-dessus deux minutes plus tard. Hiroki Sakai prenait pour sa part deux cartons jaunes coup sur coup et laissait son équipe en infériorité numérique dans les arrêts de jeu.
Les débats restaient équilibrés pendant la première période des prolongations malgré quelques situations de part et d'autre et la percussion de Nemanja Radonjic. Alvaro Gonzalez sauvait les siens à deux reprises en l'espace d'une minute, en interceptant une ouverture qui aurait offert un face à face en faveur de Trélissac, puis en coupant un centre de Bisson, qui filait devant le but sans trouver preneur.
Marseille se montrait enfin dangereux avec une grosse occasion grâce au meilleur olympien de l'après-midi, Valentin Rongier, qui lançait Marley Aké en profondeur, lequel butait sur Navaux. Aguad repoussait ensuite sur la ligne une tentative de Payet après un bon travail de Radonjic (116e), et le Serbe sollicitait Navaux sur l'action suivante.
Et c'est finalement aux tirs aux buts que cette rencontre devait se décider. Et à ce petit jeu-là, ce sont finalement les Marseillais qui l'emportaient grâce à des arrêts de Pelé sur les tentatives de Diakhaby et Gnaleko.