Auteur d'une saison 2019-20 exceptionnelle, Anthony Martial rencontre plus de difficultés depuis le début de cet exercice. Et certains commencent à perdre patience.
C'est le cas de Paul Scholes. L'ancien milieu de terrain des Red Devils, qui a été de toutes les réussistes de l'histoire récente de Manchester United, a énormément de reproches envers le Français.
Scholes, qui depuis sa reconversion en tant que consultant est réputé pour ne pas avoir sa langue dans sa poche, a relevé tous les défauts actuels de l'ancien monégasque et l'a exhorté à se ressaisir au plus vite.
"Il ne bouge pas assez bien pour un avant-centre, il n’est pas bon dos au but. Mais quand il prend le ballon et qu’il fait face à quelqu’un, c’est une position différente. C’est là qu’il réussit à provoquer", a ainsi fracassé Paul Scholes au micro de 'BT Sport'.
Celui que les supporters de Manchester United surnommaient le "Pelé roux" à l'époque où il foulait encore les pelouses a insisté en indiquant que Martial est un joueur qui marche trop à la l'affectif : "Il est un peu maussade en ce moment et on peut le constater. Mais une fois qu’il réussit à marquer, il y a toutes les chances qu’il en ajoute trois ou quatre dans la foulée."
Ole Gunnar Solskjaer a récemment adressé la méforme de son attaquant en des termes moins violents tout de même : "Anthony Martial a énormément progressé la saison dernière. Il a fait de grands progrès pour devenir l'attaquant que nous connaissons. Mais il n'est pas différent des autres joueurs de notre équipe car il n'a pas eu de présaison normale. Il a manqué trois matches ou même quatre parce qu'il a été suspendu trois fois et qu'il a écopé très tôt d'un carton rouge contre Tottenham. Il a donc un peu perdu son football. Mais il a marqué contre Basaksehir la dernière fois sur une bonne tête. Nous espérons qu'il va continuer à travailler dur pour retrouver son niveau" , avait ainsi confié le coach norvégien en conférence de presse avant le match de Ligue des champions de mardi soir, remporté face à l'Istanbul Basaksehir.