En difficulté au stade des Costières lors du match aller, le PSG l'a été nettement moins ce samedi face à ce même adversaire nimois. Cette fois, et malgré les absences conjuguées de Cavani et de Neymar, les champions de France n'ont pas eu beaucoup de difficultés pour dominer le promu. Le résultat final, à savoir une victoire par trois buts d'écart pour les joueurs de la capitale, peut même être considéré comme flatteur pour les Nimes, tant ils ont été surclassés et assiégés de toutes parts durant cette rencontre.
Sans un excellent Paul Bernardoni, les Crocos seraient repartis avec une valise encore plus lourde du Parc des Princes. L'ancien gardien de Bordeaux a effectué au moins trois arrêts importants sur sa ligne (Kurzawa 12e, Mbappé 34e et 56e), évitant aux siens de sombrer totalement. Et à tous ces sauvetages, on peut aussi ajouter les opportunités envoyées hors cadre par les locaux. Mbappé a été celui qui a le plus vendangé, avec trois essais qui ont manqué de précision (43e, 53e et 60e), plus un autre transformé de la main.
La star parisienne a donc gaspillé beaucoup de munitions. Néanmoins, et c'est ce qui fait sa force, il a su ne pas se décourager, persévérer et finir par trouver la faille. À la 69e minute, et alors que sa formation menait déjà 1-0 suite à un superbe enchainement victorieux de Christopher Nkunku (40e), le champion du monde est parvenu à ses fins en cueillant dans la surface un service en retrait de Juan Bernat. Une réalisation qu'il a pris le soin de parfaitement célébrer. Car elle était symbolique ; c'est la 50e fois qu'il faisait trembler les filets en Ligue 1 depuis le début de sa carrière.
Juste avant la fin du match, le compteur de l'international tricolore a été agrémenté d'une unité. À un moment où les Nimois ont complètement baissé les bras, le numéro 7 parisien a réussi à enfoncer le clou, en partant à toutes enjambées plein axe avant de tromper Bernardoni d'une frappe du plat du pied droit. Une belle touche finale pour ce probant succès.
Comme d'autres équipes avant eux, les Nîmois ont été laminés par le leader du championnat. Mais, ils n'ont pas à rougir de leur prestation. Car s'ils ont concédé beaucoup d'occasions (21 tirs) c'est parce qu'ils n'ont jamais fermé le jeu. Et, à maintes reprises, il aurait pu faire la différence devant. Savanier (11e), Ripart (19e), Alioui (35e) et enfin Thioub (88e) ont tous eu des possibilités de scorer, mais ne les ont pas converties. La faute notamment à un Alphonse Areola, infranchissable dans ses buts.