Après des débuts contrastés, Dario Benedetto a trouvé son rythme de croisière à la pointe de l'attaque de l'Olympique de Marseille.
Mobile, altruiste, technique et efficace, l'attaquant argentin espère être l'avant-centre de haut niveau prisé depuis si longtemps par le club phocéen. Dans un long entretien accordé à 'L'Equipe', l'ancien joueur de Boca Juniors a expliqué pourquoi il avait quitté son cocon argentin pour relever le défi marseillais.
"Pour l'histoire que possède Marseille. Je suis un supporter de Boca, un malade de Boca. Ç'a été très difficile pour moi de partir de là-bas. La seule chose qui pouvait me faire quitter le club, c'était le défi de jouer en Europe, où je n'avais pas encore eu la chance d'aller. J'ai eu cette opportunité ici, dans un club historiquement important en France et en Europe".
Benedetto estime par ailleurs qu'à vingt-neuf ans, la nécessité de découvrir un premier club en Europe commençait devenait pressante. le timing était idéal. "J'aurai trente ans lors du prochain mercato estival. Déjà que c'est difficile à vingt-neuf ans... Normalement, quand un joueur argentin émigre vers le football européen, il le fait beaucoup plus jeune pour qu'il ait toujours une valeur en cas de revente dans le futur... C'est une énorme réussite pour moi d'être ici, mais ç'a vraiment été dur. Quand on regarde mon parcours, tout a été difficile. Tout".
Par ailleurs, Dario Benedetto confie dans cet entretien qu'il aurait pu représenter la sélection du Mexique : "Si on m'avait proposé de jouer pour la sélection mexicaine, j'aurais accepté. Parce qu'on doit en profiter si une telle opportunité se présente à soi. Aujourd'hui, les joueurs argentins qui jouent au Mexique sont observés par le sélectionneur, mais il y a quelques années, ce n'était pas le cas. Mais grâce à Dieu, j'ai eu plus tard la chance de pouvoir jouer avec la sélection de mon pays. Ç'a été la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma carrière... Quand je suis entré dans le vestiaire et que j'ai vu Messi, Mascherano, Otamendi, j'avoue qu'il y a un tas de souvenirs qui me sont revenus d'un coup...".