Olivieri n'a aucun doute concernant le fait que le milieu de terrain de Manchester City Kevin De Bruyne soit pétri de talent et qu'il ne cherche rien d'autre qu'à devenir le meilleur joueur du monde : "Même s'il ne le dit pas, et je crois qu'il fait bien de ne pas en parler, je crois qu'il souhaite de venir le meilleur joueur du monde. Tout le monde parle de Messi et Cristiano, ce qui est normal quand on regarde leurs statistiques, mais ils finiront par baisser de régime avec l'âge et Kevin De Bruyne prendra leur place. Il ne parle pas beaucoup de ça parce qu'il est tranquille. Il ne dit pas de sottises et travaille très dur".
De plus, l'entraîneur de De Bruyne à Genk a révélé comment était le joueur lors de ses débuts, soulignant que son caractère bien trempé s'était manifesté très jeune : "À 17 ans, il est venu me voir un jour où on avait prévu une session de cyclisme pour me dire : 'Oh, c'est quoi cette m***e ? Ça n'a rien à voir avec le football'".
"Nous avons dû lui répondre avec insistance et lui expliquer qu'il s'agissait d'un test pour forger son caractère. Au final, il l'a fait, mais il n'en était pas ravi. Je ne l'oublierai jamais", ajouté Olivieri.
Il a également indiqué que le joueur avait eu du mal à s'acclimater avec ses partenaires de l'époque, moins talentueux que lui : "Il voyait tout plus vite que les autres, ce n'était pas facile pour eux. Il se fâchait parce que ses partenaires n'avaient pas son niveau. Maintenant, il a les meilleurs et il s’améliore en jouant avec eux".
Enfin, le 'Daily Mail' a fait référence à une anecdote racontée par Van Troos, le premier entraîneur qu'il a eu : "Nous doutions de lui quand il était enfant, mais uniquement par rapport à son caractère. Quand il perdait, il se fâchait beaucoup. Une fois, après avoir perdu avec Genk un tournoi de jeunes en Hollande, il s'est assis au milieu du terrain et il ne bougeait plus. Il restait ici, assis et très en colère. Ça faisait 20 minutes qu'il était là et son père a dû aller le cherche sur le terrain".