Accroché à cette place de lanterne rouge depuis une éternité, le FC Metz avait l'opportunité de revenir à un petit point de Lille, balayé à Marseille (5-1) un peu plus tôt dans la journée. Et les joueurs de Frédéric Hantz étaient certainement au courant de ce résultat. Mais ils ont manqué le coche, malgré une prestation très aboutie dans le jeu.
Contrairement aux dernières sorties, ce n'est pas le tandem Roux-Dossevi, mais un Emmanuel Rivière très remuant qui a pesé dans un premier temps. L'ancien attaquant de Toulouse a sollicité Vercoutre à plusieurs reprises, mais il a aussi manqué de réussite ou d'adresse, comme quand il a vu le cadre se dérober dans une bonne position (19e), ou quand il a contré une tentative de l'un de ses coéquipiers, Julian Palmieri (33e).
Paradoxalement, le second acte a été moins riche en occasions franches mais les deux équipes ont su fructifier leurs temps forts. Toujours aussi dominateurs, les 'Grenats' se sont procurés une énorme opportunité par Florent Mollet, bien servi par le très précis Matthieu Dossevi, mais Vercourte a encore vu le ballon frôler son poteau (63e). La lanterne rouge a été logiquement récompensée de ses efforts lorsque Da Silva, qui réalise par ailleurs une saison remarquable, a eu la machance de tromper son porpre gardien, poussé à la faute par Rivière (1-0, 71e).
Caen n'était pas parvenu à sortir du match, mais ce but a complètement révolté les Normands. Et l'égalisation de Jessy Deminguet, d'un superbe ciseau acrobatique, est intervenue deux petites minutes après l'ouverture du score (1-1, 73e). Metz aurait même pu boire la tasse jusqu'au bout mais Kawashima a sauvé les siens face à Guilbert à deux minutes de la fin (88e). Le score n'a plus évolué.
Metz, qui reste dernier, affrontera Lille la semaine prochaine pour tenter de revenir à égalité de points avec le LOSC. Caen, quinzième, se donne un peu d'air mais n'est pas encore sauvé.