Cette équipe de Montpellier a la particularité de montrer deux visages bien distincts selon la configuration, et l'opposition. Il y a quelques jours, elle avait sorti l'Olympique Lyonnais de la Coupe de la Ligue avec brio (4-1). Ce samedi, c'est un Montpellier emprunté et sans idée qui a buté contre la lanterne rouge messine, avant de perdre pied.
Montpellier trop limité dans le jeu placé
Les hommes de Michel Der Zakarian ont pourtant fait ce qu'il faut en début de match. Après un round d'observation, le très actif Roussillon a débloqué la situation en solo, sur une percée en partant de son côté (1-0, 20e). Metz était alors parti pour une nouvelle soirée moribonde, mais les Lorrains n'ont pas eu le temps de douter. Renaud Cohade, d'une frappe bien sentie en dehors de la surface, a remis les deux équipes à égalité (1-1, 27e). La suite a été fermée, et dictée par les approximations techniques des deux côtés.
Au retour des vestiaires, le spectacle ne s'est pas vraiment emballé. Montpellier a prouvé ses difficultés à percer des blocs sur attaques placées, et c'est encore Roussillon qui a ouvert des brèches par ses accélérations sur le côté, en tentant d'aller au bout, faute de solution. Le MHSC a continué sur ce faux rythme, et les Messins ont fini par en profiter en reprenant l'avantage sur une phase arrêtée. Après un coup-franc indirect, Niane servait Rivière, esseulé, qui ne tremblait pas (1-2, 84e). Le même Niane a enfilé une dernière fois son costume de passeur sur un contre tout en vitesse dans les arrêts de jeu, conclu par Basin (1-3, 90e+3). 3-1, score final. Une soirée à oublier pour Montpellier.