Placé en garde à vue lundi matin suite à une course-poursuite avec la police nationale entre Agde et Marseillan la nuit précédente, l'attaquant Andy Delort, prêté avec option d'achat à Montpellier cet été après deux saisons en dents de scie du côté de Toulouse, vit un début de saison compliqué sous ses nouvelles couleurs, n'ayant toujours pas ouvert son compteur but, en plus de cette nouvelle mésaventure avec les forces de l'ordre.
Présent sur le siège passager de son propre véhicule, conduit par un ami en état d’ébriété et en excès de vitesse au moment des faits, l'ancien joueur du Stade Malherbe de Caen et de l'AC Ajaccio s'était ensuite vu reprocher des propos particulièrement déplacés prononcés à l'encontre des policiers, dans des informations notamment relatées par les médias locaux.
"Les propos qui me sont prêtés sont totalement erronés", se défend Andy Delort
"Je m'en bats les c..., je gagne 150 000 euros par mois", aurait ainsi lâché le joueur selon 'Midi Libre', passablement remonté par son arrestation après un premier refus d'obtempérer. Alors que le joueur du MHSC pourrait être poursuivi pour outrage et menaces à personnes dépositaires de l'autorité publique suite à ces propos, ce dernier a tenu à clarifier la situation sur les réseaux sociaux, apportant une vision des faits quelque peu nuancée.
"Face à l'emballement médiatique et aux mauvaises informations qui circulent me concernant, je tiens à rétablir la vérité", a d'abord écrit le puissant attaquant de 26 ans, avant de confirmer et/ou de démentir certains points. "Passager du véhicule, nous avons été arrêté comme chaque occupant du véhicule de manière virulente. J'ai réagi de manière vive car je trouvais la situation injuste. Les propos qui me sont prêtés sont totalement erronés. Je n'aurais pas du m'énerver. Nous avons un match samedi face à Reims et j'aimerais désormais me concentrer là-dessus", a ensuite ajouté Andy Delort.
Pour rappel, le joueur avait déjà été jugé en juin dernier à Toulouse, lui qui avait été condamné à une annulation du permis de conduire de 4 mois et à 10 000 € d'amende pour conduite en état d'ivresse. Un passé récent qui ne plaide pas vraiment en sa faveur, donc.