Miracle à Vallecas : Joan Garcia sauve un Barça chancelant face à un Rayo incandescent !

Le FC Barcelone pris à la gorge, a échappé de peu à la défaite à Madrid, ne devant son salut qu'à l'héroïsme de son jeune gardien Joan Garcia, dont les parades décisives ont arraché un point précieux aux griffes d'un Rayo Vallecano survolté.
Pourtant, la soirée avait commencé sur un éclair d'espoir controversé pour les Catalans : un pénalty transformé par Lamine Yamal. Mais cet avantage illusoire s'est vite évaporé. Après la pause, Fran Pérez a sonné la révolte pour le Rayo Vallecano, figeant le score et relançant une bataille acharnée où les locaux semblaient prêts à tout pour empocher les trois points.
Ce match nul, arraché dans la douleur, résonne d'autant plus lourdement que le Real Madrid et l'Athletic Bilbao ont signé des victoires éclatantes ce week-end. Le Barça stagne ainsi à la quatrième place, à deux points d'un sommet qui semble s'éloigner.
Pour cette confrontation périlleuse, l'entraîneur Hansi Flick avait tenté un pari, remaniant son onze de départ avec les titularisations de Dani Olmo et Andreas Christensen, tout en reléguant Marcus Rashford sur le banc. Un choix qui n'a pas suffi à stabiliser un navire catalan à la dérive.
Mais une étoile était née ce soir-là : Joan Garcia, fraîchement débarqué de l'Espanyol, a d'emblée prouvé sa valeur. Dès les premières minutes, il a frustré Andrei Ratiu, en annonçant la couleur. Et malgré la pelouse sèche et irrégulière du modeste stade de Vallecas, la rencontre a offert un spectacle haletant, un véritable bras de fer où les offensives se succédaient sans répit d'un camp à l'autre.
Le tournant du match, ou du moins le premier, est survenu à la 40ème minute. Un penalty contestable, provoqué par Yamal a été transformé avec sang-froid, prenant Álvaro Batalla à contre-pied. Mais la colère grondait dans les rangs du Rayo Vallecano : pour les Madrilènes, le jeune prodige espagnol avait simulé, et l'absence de VAR, rendue impossible par des problèmes techniques, a laissé planer une ombre de doute sur cette décision cruciale.
La riposte ne s'est pas fait attendre. Isi Palazon a frôlé l'égalisation, son tir filant de peu à côté. Dans la foulée, alors que le Barça aurait pu asséner le coup de grâce, Dani Olmo a inexplicablement manqué le cadre devant le but vide, après une parade de Batalla, laissant échapper une occasion en or de doubler la mise. Un raté qui allait coûter cher.
La seconde période a confirmé le calvaire catalan et l'ascension de son sauveur. Joan Garcia a continué de briller de mille feux, multipliant les exploits. Il a d'abord contrecarré les velléités de Palazon, mais rien n'a pu empêcher l'inévitable : sur un corner chirurgical, Fran Pérez a expédié un missile sous la barre transversale, faisant exploser Vallecas. Loin de s'effondrer, le jeune gardien a redoublé d'efforts, repoussant avec brio deux autres tentatives incandescentes : une de Jorge de Frutos, puis une énième de Palazon, à la 85ème minute, qui aurait pu sceller le sort du match.
Même un but de Ratiu, annulé pour hors-jeu, n'a pas entamé la détermination du Rayo. Au final, le score de 1-1, arraché de haute lutte, porte indubitablement la marque de Garcia. Il a une fois de plus masqué les criantes lacunes défensives déjà exposées lors de la victoire in extremis contre Levante la semaine passée, prouvant que même les ajustements de Flick n'ont pas encore résolu les maux profonds du FC Barcelone.