C'est une surprise de vous voir arriver dans le championnat de France, pouvez-vous nous dire comment ça s'est passé ?
Pour moi c'est un plaisir d'être ici. Quand l'opportunité s'est présentée de venir ici ça a été une surprise pour moi aussi. J'ai évalué mes options, j'ai parlé avec le coach, avec Vadim et avec Emenalo. Pour mo et ma famille c'était la meilleure solution. Je suis vraient excité d'être ici avec tous ces très bons jeunes joueurs. J'espère que nous réussirons de belles choses dans le futur.
Pourquoi était-ce une surprise ?
Ce n'était pas dans le sens négatif, j'étais en Angleterre depuis de nombreuses années. Pour dire la vérité il y a trois mois je ne pensais pas partir mais il y a eu des circonstances. J'ai commencé à moins jouer et j'ai voulu relever ce nouveau défi.
En quoi le fait que Thierry Henry soit l'entraîneur a-t-il compté dans votre décision ?
Je connais Thierry Henry depuis très longtemps, depuis mes 16 ans. Il m'a beaucoup aidé dans ma carrière, c'est l'un des meilleurs joueurs avec qui j'ai pu évoluer, en tant que milieu de terrain, c'était un privilège de jouer avec un attaquant de cette classe. Il est au début de sa carrière d'entraîneur, je viens pour l'aider lui mais aussi et surtout le club.
Une question pour Vadim Vasilyev, pouvez-vous nous parler un peu du premier contact que vous avez eu avec Cesc Fabregas ?
C'était le lendemain de la défaite face à Lyon, je m'en rappelle très bien. Ce qui m'a impressionné c'est que Cesc était prêt à relever le challenge. Il m'a dit je ne veux surtout pas échouer, je dois réfléchir. Il pouvait rester à Chelsea avec une proposition d'un an supplémentaire. Il a fini par me dire que Monaco est un grand club et qu'il aimait les challenges dans sa vie. Ça m'a impressioné qu'un tel joueur accepte le défi, c'était très fort de sa part.
Cesc, est-ce que cela a été difficile pour vous de prendre cette décision ?
Je ne vais pas mentir ça a été un moment difficile pour moi, j'ai vécu de grands moments à là bas, j'y ai commencé ma carrière, j'y ai gagné beaucoup de choses avec deux des meilleurs clubs de Premier League. Parfois je me sens plus Anglais qu'Espagnol. C'était un moment très émouvant, je veux remercier chaque peronne qui m'a permis de faire ce que j'ai fait dans ma carrière. Je pensais que c'était le meilleur moment pour moi de changer pour un nouveau challenge.
Que vous a dit Thierry Henry pour vous convaincre ?
Nous avons beaucoup parlé, il m'a dit exactement ce qu'il attendait de moi, moi je lui ai dit ce que je pouvais amener. J'aime la façon dont il pense, dont il voit le football. Il n'est qu'au début de sa carrière mais c'est un gagnant, un vrai compétiteur. On est entre de bonnes mains.
Julien Quelen, au Stade Louis II.