"Personne ne met de pistolet sur la tempe pour qu'il parte"

Alors que l'officialisation de la signature de Kevin Strootman à l'Olympique de Marseille pour les cinq prochaines saisons pourrait survenir d'une minute à l'autre, Monchi, le directeur sportif de l'AS Roma, n'a pas attendu cette dernière pour évoquer le départ de l'international néerlandais, l'un des joueurs cadres du récent demi-finaliste de la Ligue des Champions, pourtant lâché à un club ne disputant pas la Ligue des Champions. 

En effet, le dirigeant du club romain s'est exprimé ce mardi, réfutant les informations qui circulaient ces dernières heures, indiquant que le départ du milieu de terrain vers Marseille aurait été forcé, ce qui irritait forcément les fervents supporters du club. 

"Je comprends le mécontentement des supporters qui pensent qu’il s’agit d’une négociation tardive. Mais quand je suis arrivé à Rome, j’ai toujours essayé de faire ce qui était le mieux pour le club. J’habite à Trigoria (le centre d’entraînement de l’AS Rome, ndlr), j’arrive le matin à 9h et je repars à 21h. Je connais le club à tous les niveaux et ça m’aide à prendre des décisions. La saison dernière, Kevin a joué 42 fois et cette année, il était sur le terrain face au Torino. C’est un excellent joueur, il n’y a pas de doutes à ce sujet", a d'abord indiqué l'Espagnol pour 'Sky Sport Italia', ce mardi. 
 

"Mais le transfert a été une décision commune entre toutes les parties et je ne veux pas entrer dans des questions technico-tactiques. Ici, à Rome, personne ne met de pistolet sur la tempe de quelqu’un pour qu’il parte. Est-ce que je m’attends à des sifflets de la part des supporters ? Je veux qu’ils soutiennent l’équipe, moi je ne joue pas", a ensuite ajouté le directeur sportif, qui officiait auparavant au FC Séville. Tenue en échec sur sa pelouse ce lundi soir par l'Atalanta Bergame (3-3), l'AS Roma aurait en tout cas eu grand besoin de celui qui compte 41 sélections avec les Pays-Bas depuis 2011...