Mondial-2018 : L'Allemagne fait le job contre l'Azerbaidjan

Avec 15 points, les hommes du sélectionneur Joachim Löw devancent dans le groupe C l'Irlande du Nord, qui comptait 7 points, à égalité avec l'Azerbaidjan, avant de recevoir la Norvège plus tard dans la soirée.

"Si nous entrons dans ce match avec la concentration nécessaire, nous gagnerons", avait prédit le sélectionneur Joachim Löw avant la partie. Il a été entendu. André Schürrle a concrétisé dès la 19e minute la supériorité collective des Allemands (1-0), qui monopolisaient la balle, mais jouaient aussi à 100 à l'heure une fois le ballon récupéré.

Les Causasiens, entraînés par l'ancienne star croate du Real Madrid et de Barcelone Robert Prosinecki, auront tout de même eu le temps de croire au miracle durant quelques minutes. Après une perte de balle de Thomas Müller au milieu de terrain, Nazarov trompait Leno sur le premier tir de son équipe (31e) et égalisait.

C'était, le premier but encaissé par la sélection aux quatre étoiles depuis la demie-finale de l'Euro-2016 perdue contre la France (0-2). La Mannschaft aura tout de même gardé son but inviolé durant sept matches consécutifs.

Müller (2-1, 31e) et Gomez (3-1, 45e) se chargeaient de remettre les pendules à l'heure avant la pause. 

En seconde période, l'Allemagne croyait avoir trouvé le réglage parfait, et la partie tournait peu à peu à l'exercice d'attaque-défense. Mais les Azerbaidjanais, courageux et sans complexes, bloquaient toutes les tentatives de leurs visiteurs. Et il fallait finalement attendre la 81e minute pour voir Schürrle réussir son doublé.

Dominatrice dans son groupe, l'Allemagne n'a bradé aucun match. Et à Bakou, Löw avait aligné la meilleure équipe possible compte tenu des disponibilités. 

En l'absence de Manuel Neuer, blessé au mollet, il avait fait confiance au gardien de Leverkusen Bernd Leno, laissant sur le banc Marc-Andre ter Stegen, le portier de Barcelone pourtant décisif mercredi en amical contre l'Angleterre (1-0).

Toni Kroos, en patron, a joué le rôle de plaque tournante devant la défense, en étant au départ de quasiment toutes les relances. Son compère Sami Khedira, capitaine d'un soir, a joué un cran devant, avec toute l'assurance qu'avaient pu lui donner les louanges de son sélectionneur la veille, qui avait salué "le profil de leader, l'état d'esprit exemplaire, le talent de communicateur (...) et la mentalité de vainqueur" du joueur de la Juventus.

A l'heure de jeu, Löw a fait entrer Mesut Özil, légèrement touché au dos dans la semaine et dont la participation avait été annoncée quelques heures avant le coup d'envoi seulement.

Joachim Löw, qui s'était fait peur lors des qualifications de l'Euro-2016, a placé la barre haut pour cette campagne de Russie: "L'objectif est clair: nous voulons arriver à l'été sans avoir perdu un seul point", a-t-il dit.

Il ne reste cette saison plus qu'un rendez-vous à la Mannschaft en éliminatoire, le 10 juin à Nüremberg contre le modeste San Marin, balayé 8-0 au match aller. Autant dire que le contrat est déjà rempli à 99%.