Comment abordez-vous ce match ?
"On va prévoir tous les scénarios possibles. On sait que l'équipe de France a des qualités individuelles hors norme. Elle a plus d'alternatives pour changer les batteries par rapport au petit Luxembourg. Nous, on a dix blessés. L'équipe de France sera un des grands favoris de la prochaine Coupe du monde. Quand on voit les transferts et les sommes payées, ça prouve que ce sont des joueurs de classe mondiale. Ils ont l'embarras du choix. Il y a un match à jouer, on se présentera avec nos qualités et nos défauts. On a le plus grand respect de la France, mais on n'a pas peur".
Comptez-vous rééditer la performance du mois de mars (revers 3-1 face aux Bleus) ?
"C'était le match référence. Défensivement on était bien positionnés, on ne leur a pas laissé beaucoup d'espaces. Et déjà, on a marqué un but, et on aurait dû en marquer un autre. Si on en marque un demain (dimanche), je m'en réjouirai. Les Français seront soutenus par un public chaud, ce sera difficile, on va voir..."
Votre victoire jeudi face au Bélarus (1-0) a-t-elle changé votre approche du match de dimanche ?
"Non, on aborde tous les matches de la même manière, avec du sérieux, du professionnalisme, et la volonté de faire le meilleur résultat possible. Mais le plus important, c'est la performance de l'équipe. Jeudi on a gagné le match, toute la presse parle positivement, et si on avait perdu ça aurait été le contraire; moi je juge sur la performance, parce que je pense que sur le long terme, si les performances sont bonnes, ça donnera des résultats. Bien sûr, cette victoire nous donne de la confiance, mais demain (dimanche) ce sera un tout autre adversaire et contexte. Nous, en tant que petit Luxembourg, on a 4 points dans un groupe très difficile: on a déjà réussi à atteindre un objectif et même à aller au-delà, mais on ne veut pas en rester là, on en veut davantage, mais on sait aussi que demain (dimanche) ce sera plus difficile".