Quel est votre état d'esprit avant d'affronter la France, qui avait battu la Bulgarie 4-1 au Stade de France il y a un an ?
"Nous essayons de pousser les joueurs à continuer à jouer comme ils l'ont fait jusqu'à présent à domicile, pour continuer cette série de bons matches. Mais la tâche est ardue. La Bulgarie n'est pas une puissance du foot comme la France, en aucune façon".
Cette série de quatre victoires en quatre matches à domicile ne vous donne-t-elle pas confiance ?
"Nous avons réussi à retrouver un petit ingrédient du succès: être plus impliqués, plus combatifs, plus mobiles, avoir un esprit d'équipe. Mais il n'y a aucune garantie que nous ferons un bon match demain (samedi, ndlr). La dynamique à domicile ne nous aidera que si nous nous aidons nous-mêmes".
Sur le papier, la Bulgarie, actuelle quatrième, peut encore prendre la tête du Groupe A. Pensez-vous au scénario d'une qualification ?
"Cela ne dépend pas que de nous, mais aussi des autres résultats. On ne table pas là-dessus et on n'en a pas parlé du tout entre nous. Nous manquons encore de régularité et de confiance pour obtenir de meilleurs résultats à l'extérieur. Ce qui veut dire que nous sommes encore loin du niveau requis pour évoluer au niveau mondial".