Est-ce un échec, voulez-vous continuer votre mission ?
"Je ne suis pas du genre à renoncer. Le président (de la Fédération) m'a fait confiance sur un bail assez long. Maintenant, c'est à lui que revient cette décision. Pour ma part, j'ai encore du travail à faire. On a beaucoup de choses à peaufiner. Après, c'est un échec sportif, il ne faut pas se cacher, on est loin de notre objectif. J'espère qu'on a gagné autre chose ce soir et depuis le début de la compétition, le cœur des gens et que ça va aider notre discipline à franchir encore un cap, un palier. On a vu ce soir malgré tout qu'on n'était pas très très loin des Etats-Unis. Ça fait quelques années que je suis dans le circuit et je n'ai jamais vu le Etats-Unis finir à cinq derrière. Jamais jamais ! C'est un un signe mais ce n'est pas encore suffisant ce soir."
Les Bleues perdent encore en quarts, pourquoi ces échecs répétés ?
"On a joué les Etats-Unis quand même ce soir, même si je ne vais pas me chercher d'excuses, je ne suis pas là pour ça, ce n'est pas le genre de la maison. Jouer les États-Unis en quarts quand on est pays-hôte, on ne peut pas dire que ce soit un cadeau, il nous manque encore du travail, plein de choses. On va faire un bilan."
Regrettez-vous que l'arbitre n'ait pas utilisé la VAR à la 86e minute ?
"Ecoutez, on pourrait débattre toute la nuit. A quoi ça servirait ? Est-ce qu'on doit s'arrêter là-dessus, je ne pense pas. Par contre, le seul regret que l'on peut avoir, c'est le manque d'attention au bout de quelques minutes sur la rentrée de touche. On l'avait bien identifié, on avait prévenu mais ça n'a pas suffi."
Eugénie Le Sommer a déçu pendant le tournoi, était-elle blessée ?
"Je n'ai aucun regret, elle n'était pas blessée mais elle l'a été (avant). Elle a été bien soignée mais ça a tronqué sa préparation, sachant qu'elle avait déjà eu une longue saison avec son club. Ça ne nous a pas aidés. C'est vrai qu'Eugénie n'était pas au top de sa forme sur toute la compétition, maintenant est-ce qu'après une saison comme celle brillante de Lyon, on peut enchainer une deuxième prépa, une deuxième compétition de haut niveau, c'est sûr que c'est la difficulté. Maintenant, c'est une donnée qu'on avait en tête. On avait travaillé dessus. On s'est adaptées à certaines joueuses. Doit-on attribuer cet échec à ça ? Je ne pense pas, ce serait vraiment trop réducteur."
Propos recueillis en conférence de presse