Mondial des clubs : Fluminense, vainqueur d'Al-Ahly, se hisse en finale

Le champion d'Amérique du Sud, longtemps tenu en échec, a fait la différence à l'usure grâce à des buts de Jhon Arias sur penalty (70e) et John Kennedy (90e). 

L'autre demi-finale mettra aux prises mardi le grandissime favori, Manchester City, aux Japonais des Urawa Red Diamonds. Le club anglais, directement qualifié pour le dernier carré, vise un quintuplé cette année après la Ligue des champions, la Premier League, la Coupe d'Angleterre et la Supercoupe d'Europe.

Fluminense tentera de son côté de mettre fin à l'hégémonie européenne sur cette compétition. Aucun club champion d'Europe n'a laissé échapper le trophée depuis 2012, quand Chelsea avait été battu par les Corinthians brésilien.

La première demi-finale a été marquée lundi par une franche opposition de styles dans laquelle chacune des deux équipes a eu ses temps forts. Fluminense a produit du jeu, se créant les meilleures occasions de la partie, via Jhon Arias malheureux avec deux frappes sur le poteau: d'abord sur une volée quasi-parfaite (9e), puis sur un tir à la réception d'un corner de Ganso astucieusement remis en retrait (25e). 

Les Egyptiens d'Al-Ahly avaient opté pour un jeu de contres, et ce sont eux qui ont allumé la première mèche par une frappe puissante de Percy Tau déviée en corner, alors que Fabio était battu (6e).

A la 28e minute, Elshahat parti en contre a contraint la défense brésilienne à un sauvetage miraculeux en corner, tandis que Kahraba à bout portant a obligé le vétéran Fabio (43 ans) à un arrêt réflexe (36e).

German Cano, le meilleur buteur de "Flu", n'a guère été en réussite, voyant son tir un brin croisé passer devant la défense d'Al-Ahly (51e). Cette alerte a eu le don de réveiller les hommes de Marcel Kohler car dans la foulée, Elshahat, parti une nouvelle fois en contre, a vu sa frappe en bout de course captée par Fabio. Puis le portier du club carioca a dû effectuer un arrêt difficile (62e) sur la frappe du même Elshahat.

Le rapport de forces a fini par tourner en faveur des hommes de Pedro Diniz, également sélectionneur du Brésil, qui ont pris l'avantage sur un penalty obtenu par Marcelo, l'ancien défenseur du Real Madrid, et transformé par le virevoltant Arias (70e).

Les Egyptiens se sont rués sur le but de Fabio, Tau (72e) et El Maaloul (78e) étant tout près d'égaliser. Mais ils ont fini par payer cette débauche d'énergie. Et John Kennedy, à peine entré en jeu, a tué tout suspense en doublant la mise d'une frappe tendue au ras du sol (90e).