Le feuilleton Harry Maguire n’est pas terminé. Comme vous le savez, le défenseur central de Manchester United s’est récemment fait arrêter et condamner en Grèce à la suite d’une bagarre qui a dégénéré.
Jeudi, l’international anglais, qui n’a pas été sélectionné par Gareth Southgate pour la Ligue des Nations, a choisi la 'BBC' pour s’expliquer : "Deux hommes ont approché ma petite soeur, ils lui ont demandé d'où elle venait. Elle a répondu... Et puis ma fiancée a vu les yeux de ma petite soeur se révulser. Elle a couru et elle s'est évanouie. (…) Je pensais qu'on se faisait kidnapper", a-t-il raconté.
Avant d’aller plus loin : "On s'est mis à genoux, on a mis nos mains en l'air. Et puis les policiers ont commencé à nous frapper, ils me frappaient les jambes en disant que ma carrière était finie. (…) Et à ce stade je me suis dit qu'il n'y avait aucune chance que ce soit la police. Je ne savais pas qui c'était. J'ai donc essayé de m'enfuir. J'étais dans une telle panique... J'ai eu peur pour ma vie."
Une justification… pas du tout au goût de la justice grecque, qui n’a pas tardé à réagir par l’intermédiaire de l’avocat du parquet, Ioannis Paradissis, contacté par 'The Guardian' : "Il devrait vraiment rester silencieux, ne pas déformer la vérité et inventer des contes fantastiques. Le tribunal l'a condamné pour tous les chefs d'accusation, et c'est parce qu'il y avait des preuves déterminantes."
"Six témoins ont livré exactement le même récit des événements de la soirée. Je trouve très triste que Maguire continue de ne pas reconnaître que des gens, des policiers, ont été victimes de violences à la suite de ses actes. La violence ne peut jamais être justifiée, mais lui et Manchester United semblent faire exactement cela", a conclu l’avocat du parquet grec. À quand le prochain épisode ?