Officiellement recruté au club brésilien de Flamengo il y a un an contre l'importante somme de 45 millions d'euros, Vinícius Junior n'a rejoint le Real Madrid que cet été, lui qui est encore méconnu du grand public européen. Agé de 18 ans, il a été présenté ce vendredi par le récent vainqueur de la Ligue des Champions, qui espère avoir trouvé en lui le futur prodige du football mondial. Et forcément, quand on est Brésilien, jeune et dôté d'une technique surréaliste, la comparaison avec un certain Neymar n'est jamais très loin.
"Si je suis meilleur dans un domaine, c'est à vous de me le dire"
En effet, au Brésil, Vinícius Junior se fait même surnommé le "nouveau Neymar Jr", même s'il n'a pas encore connu les joies d'une sélection avec la 'Seleçao', éliminée face à la Belgique (2-1) au stade des demi-finales de la dernière Coupe du Monde. Une comparaison qu'il entend laisser aux autres, même s'il reconnaît être un grand fan du joueur du Paris Saint-Germain. "Neymar est mon idole, c'est un joueur que je suis de très près. Mais ce n'est pas seulement mon idole, c'est l'idole de tous les Brésiliens. Je ne sais pas si je lui ressemble ou pas, si je suis meilleur dans un domaine, c'est à vous de me le dire", a déclaré le nouveau madrilène dans les travées de Santiago Bernabeu.
Conscient du chemin qu'il lui reste à accomplir pour ne serait-ce que titiller le niveau de son idole, l'ancien joueur de Flamengo entend désormais honorer cette comparaison en travaillant pour faire ses preuves. "Maintenant, j’ai l’honneur d’arriver au sommet du football, au Real Madrid, alors que je n’ai que 18 ans. Je veux prouver à l’entraîneur et à mes coéquipiers que je suis prêt (...) Je suis venu ici pour travailler et devenir un bon joueur du Real Madrid", a-t'il ainsi ajouté.
Le Real Madrid ayant déboursé 45 millions d'euros pour l'enrôler, en plus d'avoir perdu sa star en la personne de Cristiano Ronaldo désormais à la Juventus Turin, le prodige brésilien peut en tout cas s'attendre à resssentir une certaine pression autour de sa progression, le public madrilène n'étant pas toujours des plus patients, même avec ses jeunes protégés.