Le transfert d'Andy Delort de Montpellier vers Nice dans les derniers jours du mercato cet été continue de faire parler. Et n'a toujours pas été vraiment accepté par les supporters montpelliérains, déçus de voir partir leur attaquant vedette depuis trois saisons.
"Ça m'a fait beaucoup de mal. Ils n'ont pas pris en compte mon envie d'aller au-dessus, tout le bien que j'ai fait à Montpellier en trois belles saisons. Je peux les comprendre mais je ne pensais pas que ça partirait aussi loin. Comme je suis l'enfant du club, c'est mal passé", a confié l'intéressé dans une interview à L'Equipe à propos de la réaction négative des fans.
Mais l'ancien buteur de Caen est heureux sur la côté d'Azur, où il travaille désormais sous les ordres de Christophe Galtier, pour qui il est venu. "Je suis encore plus content quand je vois les infrastructures. C'est le plus pro, le mieux encadré des clubs où je suis passé, a-t-il assuré. Galtier amène la culture de la gagne à l'équipe mais aussi à tout le club, toute la ville, c'est ce qui est extraordinaire avec lui.
"Ça remonte à loin. On parle du numéro 1 en France, à travers le charisme qu'il dégage, les résultats. Lille est dans le mal, il arrive et devient champion. Il apprend énormément aux joueurs. Ça fait à peine plus d'un mois que je suis là et j'ai déjà beaucoup progressé. J'avais envie de passer un cap et ici, il y a tout pour viser plus haut."
Et qui dit viser plus haut dit forcément concurrence. Or selon lui, l'entente est pour le moment très bonne avec Amine Gouiri et Kasper Dolberg, les deux autres prétendants aux postes d'avant-centre dans le 4-4-2 des Aiglons.
"La solution, c'est jouer les uns pour les autres, comme Amine (Gouiri) le faisait avec Kasper (Dolberg). Je leur ai dit en arrivant que ça allait se faire tout seul, confie Delort. Tu vois tout de suite les équipes où ce n'est pas naturel, et ce n'est bon pour personne. Avant, j'aimais bien faire la gueule quand je n'avais pas marqué, aujourd'hui non.
"Les autres finissent toujours par te rendre ce que tu donnes. Si je suis sur le banc, j'ai un peu les boules mais quand j'entre, j'essaye d'être bon car si tu ne fais pas le taf, tu resteras sur le banc. Après, je ne mens pas, j'aime passer le plus de temps possible sur le terrain..."