L’OGC Nice a profité ce dimanche de la réception du Stade de Reims pour renouer avec la victoire en Ligue 1.
Aidés par des circonstances favorables, dont une expulsion sévère dans le camp d’en face, l’équipe de Patrick Vieira est repartie de l’avant et ce succès lui permet de retrouver la première moitié de tableau.
Face à la meilleure défense des cinq grands championnats (4 buts encaissés seulement avant ce dimanche) et une équipe très performante à l’extérieur, l’OGCN avait de quoi redouter ce rendez-vous. Et celui-ci aurait assurément pu l’être si l’arbitre, Mr Stinat, s’était montré plus conciliant avec Moussa Doumbia. Ce dernier a reçu deux biscottes en l’espace d’une minute et a dû filer directement au vestiaire.
Avec un homme en moins, Reims ne pouvait pas espérer de miracle. Et c’est sans surprise qu’il s’est retrouvé dos au mur à la 32e minute suite à un magnifique but de Wylan Cyprien. L’ancien Lensois a placé une superbe volée à l’entrée de la surface, et le cuir a terminé dans les filets avec l’aide du poteau. Un but qui a galvanisé encore plus les Azuréens, et réveillé aussi le public de l’Allianz Riviera.
Le public niçois mécontent de la seconde période
À peine huit minutes après l’ouverture du score, les Niçois ont doublé la mise. Christophe Herelle assurait le break, en exploitant un ballon mal repoussé suite à une tête de Danté après un corner. Le suspense était alors définitivement plié et le mérite des Champenois a été de ne pas sombrer complètement et de batailler jusqu’au bout.
En seconde période, par l’intermédiaire de Mathieu Cafaro, Reims aurait même pu sauver l’honneur, mais l’opportunité de ce dernier a été brillamment neutralisée par Walter Benitez. Nice, pour sa part, s’est montré assez inoffensif et cela n’a pas plu au public. Des sifflets ont commencé à descendre des tribunes et le match s’est achevé dans un climat assez particulier. Malang Sarr a même dû aller s’expliquer avec des supporters après la rencontre. « Ils doivent être satisfaits, car aujourd’hui l’important était de gagner et c’est ce qu’on a fait alors qu’on était sous pression », s’est étonné Youcef Atal sur BeIn Sports.