PSG-Inter en finale de Ligue des champions 2024-2025

Pour le club de la capitale, ce sera seulement la deuxième finale de son histoire. La première, en 2020, s’était soldée par une défaite face au Bayern Munich. Cette fois, les Parisiens espèrent écrire une page enfin glorieuse de leur histoire européenne. Emmené par Luis Enrique et emancipé de figure star comme l’étaient Mbappé ou Neymar à l’époque, le PSG s’est hissé jusqu’à Munich en éliminant successivement Brest, Liverpool, Aston Villa puis Arsenal. Une ascension foudroyante, et innatendue. En face, l’Inter Milan vise un quatrième sacre continental. Vainqueur à trois reprises de la Coupe d’Europe — en 1964, 1965 et 2010 — le club lombard a également connu l’amertume de la défaite en finale, la dernière datant de 2023 contre Manchester City. Cette saison, après une phase de groupes solide, les Nerazzurri ont écarté le Feyenoord, puis ont fait tomber coup sur coup le Bayern Munich et le FC Barcelone. Une démonstration de roublardise.
Ce choc entre un club français et un club italien en finale n’est pas une première. Il faut remonter à 1993 pour en retrouver trace : l’OM alors emmené par Basile Boli et Didier Deschamps surprenait l’AC Milan pour offrir à la France sa première Ligue des champions. Depuis, plusieurs clubs français ont échoué sur la dernière marche : le Stade de Reims à deux reprises, Saint-Étienne, l’OM encore en 1991, Monaco en 2004 et le PSG en 2020.
L’Inter, de son côté, appartient au cercle très fermé des clubs les plus titrés de la compétition. Trois fois couronné, trois fois finaliste malheureux, le club revient régulièrement sur le devant de la scène, comme en témoigne sa présence en finale il y a deux ans. Le palmarès parle en sa faveur, mais l’envie d’un PSG toujours en quête de son premier triomphe européen pourrait bien rééquilibrer les forces.
Si le PSG a dû cravacher dès la phase de ligue pour se qualifier, l’Inter a profité de sa solidité précoce pour s’éviter une place de barragiste. Les Parisiens ont d’abord disposé de Brest, avant de créer la sensation contre Liverpool, puis de faire preuve de rigueur face à Aston Villa et Arsenal. Les Milanais, eux, ont débuté par une victoire maîtrisée contre Feyenoord, avant se défaire le Bayern Munich et de résister au Barça au terme d'une demi-finale d'anthologie. La finale de Munich s’annonce comme une opposition de styles, d’histoires et de dynamiques. L’une des deux équipes inscrira son nom en lettres capitales dans la légende européenne. Le rendez-vous est pris.