Chelsea face au défi du Mondial des clubs pour affirmer son retour parmi l’élite

Chelsea aborde la Coupe du monde des clubs avec une occasion en or de confirmer son retour parmi les grands du football européen. Après une saison irrégulière en Premier League, les Blues ont arraché leur qualification pour la Ligue des champions lors de la dernière journée, en battant Nottingham Forest pour sécuriser la quatrième place. Ce retour en C1, après deux ans d’absence, marque un tournant pour le club désormais dirigé par Enzo Maresca.
Engagé dans la nouvelle formule élargie de la compétition, Chelsea a bénéficié d’un tirage favorable dans le groupe D. Les Londoniens débuteront face au Los Angeles FC, qui s’est qualifié en battant Club América après la disqualification de Club León. Ce premier match se jouera à Atlanta, avant que Chelsea ne se rende à Philadelphie pour affronter Flamengo et l’Espérance de Tunis.
Le Los Angeles FC compte dans ses rangs Olivier Giroud, ancien attaquant des Blues. Flamengo est entraîné par Filipe Luis, ex-défenseur de Chelsea, et s’est qualifié en remportant la Copa Libertadores 2022. L’Espérance, multiple championne de Tunisie, apparaît comme l’adversaire le plus abordable du groupe.
En cas de qualification, Chelsea pourrait croiser la route de géants européens comme le Bayern Munich ou le Paris Saint-Germain. Il est bon de rappeler que le club londonien a remporté cette compétition tournoi dans son ancien format, en 2022 contre Palmeiras.
Les projecteurs seront braqués sur Liam Delap, joueur formé à Manchester City. Une recrue prometteuse de 22 ans arrivée d’Ipswich Town pour 30 millions de livres. Avec un Nicolas Jackson irrégulier et un Nkunku hors de forme, Delap représente une vraie option en attaque.
Autre espoir majeur : Cole Palmer. Maresca compte sur lui pour marquer les esprits aux États-Unis. N’ayant pas participé à la pré-saison américaine l’été dernier, Palmer aura cette fois l’opportunité de se révéler au public nord-américain.
Chelsea semble lancé sur une trajectoire ascendante, avec un groupe jeune et plein de potentiel. Maresca n’a pas hésité à répondre aux critiques :
"Il se disait que nous étions trop jeunes pour gagner… Ils avaient tort."
Au-delà de l’enjeu sportif, la récompense financière est considérable. Le vainqueur pourrait empocher plus de 120 millions d'euros.
Même si Chelsea ne fait pas partie des grands favoris comme Manchester City, le Real Madrid ou le PSG, le club reste attendu.
Cette compétition sera aussi une chance de faire taire les doutes autour du style de jeu d’Enzo Maresca. Les critiques sur un jeu de possession jugé parfois stérile persistent - même Cole Palmer a avoué en finale être "lassé du ballon qui circule sans cesse". Un trophée supplémentaire pourrait renforcer la légitimité du projet en cours à Stamford Bridge.