Dans son ordonnance diffusée lundi sur son site, le tribunal a estimé qu'il n'y avait pas "en l'état de l'instruction" de "situation d'urgence" préjudiciable au club ni de "doute sérieux quant à la légalité de l'arrêté contesté" qu'a pris le préfet du Rhône le 9 novembre.
Cet arrêté avait été pris compte tenu des graves incidents ces dernières années lors de rencontres entre les deux clubs et après la décision de la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle (LFP), le 7 novembre, de fermer le secteur visiteurs du prochain match à l'extérieur de l’ASSE.
La sanction, par révocation du sursis d'un match, faisait suite à l'usage de fumigènes et de jets d'objets par des supporters du club lors du match Nîmes-ASSE du 26 octobre (1-1).
Mardi, l'ASSE avait indiqué avoir fait appel de la décision et engagé un recours devant le tribunal administratif lyonnais, estimant que ces deux décisions étaient "inappropriées" et pénalisaient "l'ensemble du club".
Le club forézien avait déjà été sanctionné pour des faits similaires datant de la saison dernière, en disputant ses deux premiers matches à domicile en Ligue 1 avec deux tribunes fermées puis une seule.
Les supporters stéphanois n'ont plus assisté au derby à Lyon depuis le 28 avril 2013, au stade de Gerland.
Le 4 novembre, un communiqué commun des différents groupes de supporters des Verts avait affirmé leur détermination à venir soutenir leur équipe à Lyon "avec ou sans billet".
En réponse, le président de l'OL Jean-Michel Aulas avait estimé que les supporters de l'ASSE n'étaient "pas les plus respectueux des règles ni des installations".
Il y a un an, le 5 novembre 2017, à l'occasion du derby contre Lyon (0-5), des dégradations importantes avaient aussi été commises par les supporters lyonnais au stade Geoffroy-Guichard.