Nabil Fekir est un artiste, mais le champion du monde français, souvent victime de fautes à répétition, s'est lui-même illustré par un mauvais geste en fin de match contre le Paris Saint-Germain (2-1), dimanche soir, après une prestation personnelle par ailleurs très aboutie.
Le milieu argentin Leandro Paredes, qui disputait ses premières minutes en Ligue 1, en a fait les frais. Jean-Michel Aulas est revenu sur le geste du capitaine lyonnais, dans des propos accordés à RMC.
"J'ai essayé de comprendre ce qui s'était passé, et effectivement il y a un tacle pratiquement identique de Draxler sur lui deux minutes avant, donc il a eu peur", a tenté de justifié le président de l'OL, avant d'entrer dans le détail. "Comme il y a eu jaune avant, il y a jaune après. Je comprends que certains aient pu s'émouvoir parce qu'on a connu ça quelques fois, ne serait-ce qu'au match aller".
"Souvenez-vous quand Thiago Silva tacle Nabil, il sort au bout de cinq minutes dans un match qu'on va perdre largement, mais il est absent pendant deux mois. Et là, il n'y a pas eu autant de réactions qu'hier soir. Mais c'est vrai que c'est un tacle sévère qui pouvait mériter un jaune ou plus".
Il n'est pas dit que cette explication calme Thomas Tuchel, qui n'a pas caché son énervement après le match.