Qu'il semble loin le début de saison canon de l'Olympique Lyonnais, quand le club présidé par Jean-Michel Aulas avait débuté par deux succès avec la manière face au SCO d'Angers (6-0) et l'AS Monaco (3-0)... Depuis, Lyon n'est plus parvenu à s'imposer lors des sept rencontres suivantes, et a été défait devant ses supporters ce samedi face au FC Nantes (0-1). Suffisant pour fragiliser la position de Sylvinho, arrivé au poste d'entraîneur cet été ? C'est une possibilité.
"Le coach, c'est le premier (à être menacé). C'est la loi du foot. Il est sur le banc, il a le dernier mot. Il y a un staff qui est là depuis un bon moment. Quand tu ne gagnes pas, que tu es à la place du président, tu ferais la même chose, non ? C'est comme ça que ça marche le foot. On se remet tous en question (...) On va discuter avec le président, en tête à tête, et on verra la suite...", a en effet déclaré le directeur sportif en la personne de Juninho au sortir de la rencontre, dans des propos accordés à 'L'Equipe'.
"Nous sommes face à une situation de crise aujourd’hui"
De son côté, et malgré les nombreuses critiques qui fusent de part et d'autre à son sujet, l'entraîneur brésilien, arrivé pour succéder à un Bruno Génésio pris en grippe par les supporters lyonnais, n'a pas souhaité se pencher sur son avenir, mais a constaté les manquements dont a fait preuve son équipe.
"Nous sommes face à une situation de crise aujourd’hui. Il faut être dans une dynamique de travail pour récupérer cette confiance. Les joueurs sont stressés. Il n’y a eu que deux tirs cadrés et ils ont réussi à marquer un but. Nos atouts et nos armes restent les mêmes. Il nous faut travailler et être plus précis devant le but. Il nous faut marquer pour avancer", a ainsi confié celui qui pourrait avoir connu son dernier match sur le banc de l'Olympique Lyonnais, ce samedi après-midi.