Depuis sa défaite inaugurale face au Stade de Reims (0-2), l'Olympique de Marseille version André Villas-Boas n'en finissait plus de séduire ces dernières semaines. En pleine progression, les Olympiens restaient notamment sur trois victoires consécutives en championnat. Et non des moindres, puisque ces succès avaient respectivement été obtenus face à l'OGC Nice, l'AS Saint-Etienne et plus dernièrement l'AS Monaco (3-4). Ce samedi, la série a pris fin face au MHSC.
Marseille paye cher ses errances défensives
Sous une pluie battante, la défense marseillaise ne se rassurait pas en début de rencontre, face à des visiteurs plus entreprenants. Pour ne rien arranger, le performant Alvaro Gonzalez était contraint de céder sa place après quelques minutes de jeu...
Sa sortie provoquait une désorganisation dans les rangs marseillais, qui allait être sanctionnée par un but contre son camp inscrit par le malheureux Bouna Sarr (17e, 0-1). Quelques minutes après s'être vu refuser un but d'Andy Delort, Montpellier ouvrait le score au Vélodrome. En face, Marseille se devait de réagir. Si la réaction a été notable, l'OM ne parvenait pas à concrétiser ses nombreuses occasions. Ainsi, Valère Germain, Dario Benedetto ou encore Morgan Sanson manquaient l'égalisation à plusieurs reprises, malgré un contenu intéressant proposé par les hommes de Villas-Boas.
Au retour des vestiaires, Montpellier et Andy Delort se voyaient refuser un nouveau but, quand ce dernier était signalé hors-jeu au moment d'ajuster Steve Mandanda du pied droit (52e). Marseille était encore en vie. Les minutes suivantes étaient largement à l'avantage des locaux, qui effectuaient un véritable siège devant la défense du MHSC... Solides, les hommes de Michel Der Zakarian cédaient finalement à la 75ème minute de jeu, quand Valère Germain reprenait victorieusement un but venu de la gauche pour inscrire son deuxième but de la saison. L'OM était revenu au score et ne l'avait pas volé. En fin de match, Boubacar Kamara et Dimitri Payet voyaient rouge, même sanction pour Jordan Ferri chez les visiteurs, symboles d'un combat de tous les instants.