Avant le déplacement de l'OM sur la pelouse du TFC ce dimanche, Valère Germain s'est confié dans une interview au 'Parisien'. Il y revient notamment sur sa relation avec son nouvel entraîneur André Villas-Boas, arrivé cet été dans la cité phocéenne.
"Il est assez proche des joueurs. Il est jeune, il n'hésite jamais à chambrer. Mais quand il faut hausser le ton, il le fait. Si quelque chose lui déplaît durant un entraînement, il n'hésite pas à stopper la séance pour nous recadrer, a-t-il estimé avant d'ajouter : J'apprécie aussi, chez lui, cette faculté à se mettre en avant après une défaite pour nous protéger. Le vestiaire l'apprécie."
Un constat qui tranche avec ses déclarations à propos de Rudi Garcia, qui l'a fait venir à l'OM en 2017 et qui a déjà été critiqué par Dimitri Payet avant l'Olimpico. "C'est le ressenti de Dim. La première saison s'est bien passée pour tout le monde. La seconde s'est avérée plus compliquée pour lui comme pour moi ou d'autres. Je pourrais avoir des griefs envers l'ancien coach.
"Il m'a dit, en me recrutant, qu'on opérerait à deux attaquants. Ça a rarement été le cas. Il a pu arriver qu'il ne me fasse pas jouer alors que je l'aurais mérité. Je le prends comme une expérience de vie, plutôt utile."
"Mon début de saison ? Je me mets 5/10"
Enfin, l'attaquant a évoqué le début de saison en dents de scie de son clubs, qui occupe une belle deuxième place après treize journées. "Je me mettrai la moyenne, un 5 sur 10. Loin d'être exceptionnel, je n'ai pas non plus été catastrophique.
"Sans me chercher des circonstances atténuantes, je joue côté droit. Il ne s'agit pas de mon véritable poste. Au début l'expérience s'est révélée plutôt concluante. Ensuite en octobre, c'est devenu plus difficile pour le collectif comme pour moi."