Tout va bien du côté de l’Olympique de Marseille. Tout va même très bien depuis la série de 6 victoires consécutives que réalise actuellement l’équipe d’André Villas-Boas, avec le doux espoir d’égaliser le record de Marcelo Bielsa en 2014, lequel avait aligné 8 succès consécutifs.
Une série exceptionnelle qui permet aujourd’hui à l’OM d’être un dauphin serein du Paris Saint-Germain, et laquelle n’aurait jamais pu voir le jour sans l’apport d’un certain Morgan Sanson, une nouvelle fois excellent et surtout buteur contre Bordeaux (3-1) dimanche dernier.
Avec Valentin Rongier, l’ancien Montpelliérain fait la pluie et le beau temps au milieu de terrain, et Villas-Boas l’a évidemment remarqué. "Je trouve qu’ils se complètent dans le jeu, sur les compensations. Je pense que Rongier, grâce à sa compensation, permet la liberté de Sanson. Désormais, Sanson peut profiter des opportunités car il sait que Rongier va compenser et lui donner la liberté", a-t-il d’abord expliqué en conférence de presse.
"Quand je suis arrivé, j’étais impressionné par Sanson"
"Quand je suis arrivé, j’étais impressionné par Sanson. Je cherchais un Sanson buteur, avec un timing juste pour arriver vers la surface de réparation. On ne l’a pas eu sur les 4 ou 5 premiers matchs. Mais il s’est trouvé, mentalement et aussi sur l’aspect physique", a savouré AVB, qui a vu l’éclosion d’un autre de ses joueurs, Nemanja Radonjic, auteur de trois buts lors de ses trois dernières sorties.
"Nema à la place de Payet (sourire) ? On va voir. On doit prendre les décisions en faveur de l’équipe. Mais Nemanja fait tout pour mériter une opportunité. Mais je ne trouve pas de raison de faire des changements dans mon attaque, qui se trouve bien. Normalement, un joueur autant décisif mérite sa chance, on va voir sur les prochains matchs. Il se trouve dans un bon état d’esprit, mais Payet, en ce moment, est un joueur déterminant pour nous", a conclu Villas-Boas, qui ne manie décidément pas la langue de bois.