Le coronavirus aura eu raison du rebond d’Adil Rami. Licencié par l’OM l’été dernier, le défenseur central s’était réfugié du côté de Fenerbahçe, sans convaincre, avant de filer à Sotchi, en Russie, lors du dernier mercato hivernal. Mais, confinement oblige, le champion du monde se trouve aujourd’hui à l’arrêt. Soit le moment parfait pour lancer un live Instagram afin de mettre les points sur les i.
À commencer par son départ de l’OM, qui l’avait renvoyé pour faute grave au mois d’août. "Le problème avec Marseille, il est unique. Moi j'aime l'OM, mais c'est une personne qui a fait une erreur et c'est le club qui va payer, c'est ça qui est triste. On verra avec le temps. Moi j'ai été propre, j'ai été super sage, je n'ai pas parlé, on verra le jour du procès. Tout sortira. Mais c'est dommage. Pour les connaisseurs et les professionnels, ils savent exactement ce qu'il va se passer", a promis Rami dans des propos rapportés par 'Le Phocéen'.
Vous l’aurez compris, Rami garde une grande affection pour l’OM et se réjouit de voir ses anciens coéquipiers faire une "bête de saison". Même ceux qu’il n’a pas connu, comme Alvaro Gonzalez, son successeur. "Le mec pas mal, il est bien, parce que le bloc il est pas mal. Tu mets ce mec-là avec l'année de merde qu'on fait, et avec notre jeu, ce n'est pas la même, c'est beaucoup plus compliqué. A une période, l'autoroute A8 on l'avait, radars, pas radars, il y a tout qui passait", s’est souvenu Rami.
Il n’y a pas que ce départ trouble qui reste dans la gorge de l’international français. Sa dernière saison sur la Canebière, complètement manquée, lui donne également des regrets. "À un moment donné, on avait perdu ce délire-là à l'OM, tout le monde voulait briller. Parce qu'à Marseille, on veut toujours briller individuellement quand ça perd un peu les pédales. Là t'as un bon coach, qui te fait comprendre des choses", a conclu Rami. Avec l’OM, le prochain rendez-vous sera aux prud’hommes.