Deux matches, deux victoires pour l'Olympique de Marseille et la fin d'une période de disette de neuf années, toutes compétitions confondues, face au Paris Saint-Germain. Le début de saison des hommes d'André Villas-Boas est réussi, et ces derniers espèrent confirmer leur bonne passe lors du match en retard de la première journée face à l'AS Saint-Etienne, jeudi soir. En conférence de presse, Valentin Rongier a évoqué les ambitions de l'OM.
"Si on peut être champion cette année on ne va pas s'en priver, mais on n'a joué que deux matchs, la saison est encore très longue. La victoire contre le PSG ? Cela change beaucoup de choses, c'est beaucoup plus agréable de rentrer avec la victoire, qui plus est contre le PSG, tout le monde a conscience qu'on a un effectif très solide. Les équipes vont nous attendre encore plus et il faudra répondre présent", a analysé l'ancien du FC Nantes.
"Vous parlez beaucoup des insultes, mais peu du crachat de Di Maria"
"C'est Villas-Boas qui a mis la tactique en place, qui a choisi les 11 joueurs titulaires. Il a bien analysé le match avec les absents qu'il y avait. Il a su trouver les mots justes, nous dire de ne pas nous jeter dans la gueule du loup comme l'année dernière. On a changé de façon de presser et de jouer, ça nous a réussi, donc bravo à lui. L'accueil des supporters ? C'était la première fois que je voyais des supporters attendre leur équipe au retour d'une victoire. C'était magnifique, on les remercie pour cela parce que certains ont probablement travaillé le lendemain. C'était une belle fête, ça n'a pas dégénéré, on a profité. Maintenant il faut continuer sur le terrain pour leur rendre ce qu'ils nous donnent", a ajouté le milieu de l'OM.
Valentin Rongier a commenté l'altercation Neymar-Alvaro, défendant son coéquipier concernant d'éventuelles insultes racistes : "Je n’ai absolument rien entendu, après ce qui me chagrine c’est que Neymar vient déclarer tout ça sur le terrain sans dire que lui-même a insulté tout le long du match, à chaque duel. Le match était haché, tendu, ce n’était pas très beau pour le public je pense, mais pour ma part je n’ai rien entendu (de raciste). Je commence à connaître Alvaro, pour moi c’est impossible qu’il ait dit cela. Je n’ai même pas parlé de ça avec lui, ça me parait évident qu’il n’a pas pu dire ça. Sans tomber dans les clichés, on vit tous ensemble, avec des Africains, des Asiatiques, et le groupe vit très bien. Je trouve que vous parlez beaucoup de ça, mais pas beaucoup du crachat de Di Maria, surtout en cette période de Covid."
Enfin, le milieu de terrain de l'Olympique de Marseille est revenu sur le chambrage de Dimitri Payet sur les réseaux sociaux, avant et après la rencontre, lui qui a été ciblé par des joueurs du PSG durant la rencontre : "Chaque personne est différente, je ne suis pas exemple parce qu’à Nantes j’ai plusieurs fois chambré mes amis rennais. Mais c’était bon enfant, comme Dimitri d’ailleurs. Pour moi le chambrage fait partie du football, ça ne me dérange pas".