"On est sur deux finales en trois ans, on mérite de gagner la Champions"

L’Argentin Lautaro Martínez, une des figures majeures de l’Inter Milan, qui affrontera samedi le Paris Saint-Germain à l’Allianz Arena de Munich en finale de la Ligue des Champions, a estimé que son équipe “mérite d’être à nouveau en lice pour le titre” après avoir disputé – et perdu – la finale de 2023 face à Manchester City, ajoutant que “remporter ce trophée serait un rêve devenu réalité”.
“Cette année, dès le début de la compétition, nous avons affronté de grandes équipes dans des stades très compliqués, et nous avons toujours su montrer notre jeu, nos qualités. Honnêtement, nous méritons d’être en finale de la Ligue des Champions, à nouveau, grâce au travail et aux sacrifices accomplis”, a-t-il déclaré dans une interview accordée aux médias de l’UEFA.
L’international argentin a également salué son entraîneur, Simone Inzaghi, affirmant qu’il “a vraiment quelque chose de spécial” et qu’il est “un coach qui gagne, et c’est ce qui compte le plus”.
Concernant son adversaire, le PSG, Martínez le décrit comme “une équipe forte et compacte, qui attaque et défend bien. Il faudra être vigilants”.
“Certains de leurs joueurs, notamment au milieu et en attaque, sont clés et capables de faire la différence. Nous en connaissons plusieurs qui ont déjà évolué en Italie. Il faudra analyser leurs points forts et leurs faiblesses pour en tirer parti et faire de cette finale un grand match”, a-t-il poursuivi.
“Surtout, nous devons en profiter, car c’est une compétition difficile et nous avons atteint la finale deux fois en trois ans, donc nous le méritons. Nous avons travaillé dur, nous sommes restés humbles et nous voulons continuer à progresser.”
Déjà expérimenté des grandes finales – que ce soit celle d’Istanbul ou celle de la Coupe du monde au Qatar contre la France – Martínez confie que disputer ce type de rendez-vous “reste gravé dans la mémoire”.
“Revivre une finale de cette ampleur, dans cette compétition, c’est incroyable. C’est un rêve qui redevient accessible, et je n’ose même pas imaginer si nous allons le réaliser. J’ai hâte de vivre cet instant, cette finale, ce match. Si on y parvient, ce sera un rêve devenu réalité.”
Indispensable à l’Inter durant toute la campagne européenne, Lautaro a pourtant failli manquer la demi-finale contre Barcelone à cause d’une blessure. Mais il a fini par participer à ce qui restera comme l’une des confrontations les plus intenses de ces dernières années.
“J’ai passé deux jours à pleurer chez moi. Les premières 48 heures ont été très dures. J’avais mal, je ne pouvais même pas lever la jambe. Grâce aux médecins et aux kinés, qui ont fait un travail extraordinaire et ont multiplié les heures, j’ai pu jouer – pas à 100 %, mais dans les meilleures conditions possibles.”
Il reconnaît qu’au moment où Barcelone a pris l’avantage en fin de match retour, il n’en revenait pas: “On avait laissé filer deux buts d’avance à chaque fois… Mais mes coéquipiers ont encore une fois fait preuve d’une énorme force mentale et de détermination pour égaliser et aller en prolongation. Nous méritons cette finale, pour notre sacrifice et notre esprit collectif. Je suis très fier de cette équipe et de ce club. Et j’espère que nous pourrons mettre la cerise sur le gâteau.”