Vainqueur de Dunkerque samedi soir, le Paris FC a confirmé son statut de leader de la Ligue 2. Le PFC survole ce début de saison dans l'antichambre du football français et compte sept points d'avance sur son dauphin, Troyes, huit sur la place de troisième. Avec huit succès en dix rencontres, le Paris FC semble lancé pour monter en Ligue 1 la saison prochaine, même si la saison est encore longue. Dans un entretien accordé à Le Parisien, Pierre Ferracci, président du PFC, a affiché sa satisfaction après ce début de saison idyllique.
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"Dans mes rêves les plus fous, je n'aurais jamais imaginé avoir 25 points après 10 matchs. C'est un démarrage exceptionnel. J'ai le sentiment que la roue tourne, que tous nos efforts depuis plusieurs années, commencent à payer (...) Sans tomber dans l'euphorie, il faut savoir apprécier ces moments. Le mois de décembre sera chargé donc je reste prudent et humble. On s'est donné 3 ans pour monter. Mais on serait fous de ne pas jouer notre carte à fond dès cette année. C'est évident qu'on a envie de rester là où on est actuellement. Le Paris FC traverse une sorte d'état de grâce. On sait qu'il s'arrêtera un jour. Mais il faut profiter de cette période pour construire des choses autour du club. Jour après jour, on gagne une crédibilité", a avoué le président du Paris FC.
"Si on a la chance de monter en L1, ça ne sera pas le même prix d'entrée pour un actionnaire"
Le dirigeant du leader de Ligue 2 est confiant concernant la motivation des investisseurs étrangers : "Au Bahreïn, ils nous suivent de près et sont forcément contents en terme de communication et de nos résultats. Mais on les calme aussi (sourire)... Avec Fabrice Herrault (directeur général), on vient d'effectuer un voyage express de dimanche dernier à mercredi au Bahreïn. On a pu rencontrer le Roi Hamad ben Issa Al Khalifa et son fils, le prince Nasser ben Hamed Al-Khalifa qui nous suit depuis le début. C'est plus facile d'aller là-bas dans notre position actuelle que celle de l'an dernier. L'un des objets de ce voyage était de discuter avec eux d'une éventuelle montée en L1. Des choses étaient déjà prévues et forcément ça peut encore s'accélérer. Le Bahreïn est prêt à faire un effort supplémentaire en L1".
"L'arrivée d'un nouvel investisseur en décembre ? Ça sera certainement décalé. Le Covid ralenti les voyages à l'étranger. Mais malgré la crise sanitaire, notre début de saison facilite forcément les contacts. J'ai donc ouvert le champ des négociations. Si on a la chance de monter en L1, ça ne sera pas le même prix d'entrée. Mais je resterai quoiqu'il arrive sur le schéma annoncé : des investisseurs étrangers mais aussi franciliens pour donner une coloration régionale et nationale au capital. Je continuerai à être majoritaire", a ajouté Pierre Ferracci.
Le président du PFC l'assure, son club est déjà prêt en cas de montée en Ligue 1 : "On a déjà un staff de L1. Avec René (Girard), la communication est fluide. Je n'avais jamais ressenti cette sérénité au sein du club. On va encore améliorer notre centre d'Orly dans les prochains mois. En termes de recrutement, Frédéric Hébert (le directeur sportif) travaille déjà sur les deux options, la L1 et la L2. Au niveau des structures financières, commerciales et administratives, je n'ai pas de souci. On sera capable de s'adapter vite. Mais on n'est pas obligé de tout faire en deux mois. Le dossier majeur reste la problématique du stade".