Son but contre l'Argentine a changé sa vie. Benjamin Pavard est devenu le chouchou du public français. Mais le champion du monde 2018 a aussi vu sa cote grimper en flèche sur le marché des transferts après sa Coupe du monde en Russie. Malgré un début de saison compliqué avec Stuttgart, le défenseur continue d'être annoncé en partance vers le Bayern Munich.
Dans un entretien accordé au 'Parisien', Benjamin Pavard a évoqué plusieurs sujets dont son année 2018 mais aussi et surtout son avenir. Il assure ne s'être engagé auprès d'aucune équipe pour le moment : "Je n’ai absolument rien signé avec le Bayern. L’intérêt d’un tel club me fait plaisir, mais, aujourd’hui, je suis concentré sur le VfB Stuttgart. Je ne pense pas à l’été prochain".
"J'ai pris une autre dimension"
Le latéral français a analysé son année : "2018 restera gravée dans ma mémoire toute ma vie. Je n’oublie pas qu’il y a encore peu, j’évoluais en deuxième division allemande (2016-2017). Ensuite, tout est allé très vite. C’est aussi la récompense d’un travail de longue haleine qui m’a permis d’évoluer et de progresser au fil du temps. Dans le foot, ça va très vite dans un sens comme dans l’autre. C’est pourquoi il faut toujours savoir persévérer et ne rien lâcher".
"Ce but a changé ma vie. J’ai pris une autre dimension. Il a fait le tour du monde. Avant, peu de gens me connaissaient mais, depuis, les choses ont changé. On me reconnaît un peu partout. On me parle de ce but quasiment tous les jours. En France, et notamment à Paris, il m’est impossible de prendre le métro. Je suis obligé de mettre une capuche. En fait, c’est le revers de la médaille. Lorsque je me promène à Paris, je suis extrêmement sollicité. À Stuttgart aussi, mais les gens sont davantage respectueux et, s’ils voient qu’ils me dérangent, ils n’insistent pas. Mais c’est une notoriété que je vis bien", a ajouté Benjamin Pavard.
"Tout footballeur rêve de devenir un jour champion du monde. Gagner la Coupe du monde, c’est beaucoup de joie et d’émotions, car c’est la récompense d’un travail commencé tout petit avec un certain nombre de sacrifices comme celui de quitter prématurément le bercail. Ma grande force, c’est de ne jamais oublier d’où je viens. Du coup, je reste le même. Tout n’a pas été facile pour en arriver là. Il y a eu des obstacles qu’il a fallu surmonter, comme le fait d’être sur le banc des remplaçants à Lille", a conclu le latéral de Stuttgart.