Jeudi, aux alentours de 16h, débute la Coupe du monde et l'équipe appelée à défier la sélection hôte est l'Arabie Saoudite. Les 'Faucons du Désert' ne partiront pas favoris de cette empoignade. Néanmoins, ils ne se présenteront pas à ce grand rendez-vous en victime expiatoire. Juan Antonio Pizzi, leur sélectionneur, l'a clamé haut et fort à l'occasion de la conférence de presse d'avant-match.
"Nous sommes très ambitieux, et notre ambition aujourd'hui est de battre la Russie, a déclaré le coach espagnol. On va se battre pour ça. À partir de jeudi (demain), notre objectif restera le même : donner le meilleur de nous-mêmes et essayer de gagner. Il y a huit-douze sélections qui ont les meilleurs joueurs au monde. Elles sont au-dessus, mais même contre eux, on va essayer de se confronter à eux à pied égal".
La Russie et la seule sélection que l'Arabie Saoudite devance au classement. Néanmoins, ce n'est pas pour autant que les Asiatiques mésestiment leurs futurs opposants. "Le match le plus difficile c'est la Russie, a insisté l'ex-sélectionneur du Chili. Nous sommes très concentrés et nous savons que la seule façon d'obtenir des succès c'est de nous concentrer comme il se doit sur chaque match et chaque adversaire qu'on défie. Et c'est pourquoi on ne pense qu'à la Russie en ce moment".
En tant que pays organisateur, la Russie aura une pression énorme sur elle. Tout autre résultat qu'un succès lors de ce match initial la placerait déjà dans une position très laborieuse. Pizzi en convient, mais il estime aussi que la pression peut parfois avoir des répercussions positives : "je pense que toutes les équipes viennent avec de la pression. Parfois, on se crée notre propre pression. Et cela nous aide à faire du bon travail. Bien sûr, le fait de jouer contre la sélection hôte c'est particulier, mais je ne pense pas que cela une quelconque pression négative pour les deux équipes".