L'enquête concerne des "banderoles et chants illicites", "usage d'engins pyrothechniques" et "obstruction des escaliers du stade".
Le Spartak Moscou avait été condamné en juillet dernier par la Fédération russe de football (RFS) à une amende de 250 000 roubles (3 600 euros) en raison de chants racistes de ses supporters lors de la Supercoupe de Russie remportée contre le Lokomotiv Moscou.
Des supporters du Spartak Moscou, champion de Russie en titre, avaient lancé des insultes racistes contre le gardien de but d'origine brésilienne du Lokomotiv Guilherme, également sélectionné en équipe de Russie.
Les incidents racistes se répètent à intervalles réguliers dans les stades de football en Russie. En juillet 2015, l'attaquant brésilien du Zénith Saint-Pétersbourg Hulk affirmait en être victime "à presque tous les matches en Russie".
Les autorités russes assurent pourtant avoir pris le problème à bras le corps alors que le pays accueillera en 2018 la Coupe du monde de football.