Et de 10 ! Le PSG s'est donné le temps d'infliger une correction à Amiens. La première période a donné le tempo avec Marquinhos qui a marqué sur un corner de Di Maria. Peu avant la pause, même scénario avec l'Argentin au corner mais avec Adrien Rabiot à la réception.
La seconde période a longtemps manqué de rythme, mais les Parisiens se sont tout de même offert un petit feu d'artifice dans les 10 dernières minutes. Julian Draxler a réveillé le Parc d'une belle tête plongeante, avant que Kylian Mbappé ne régale sur une frappe parfaitement placée dans un trou de souris. Dans ce temps fort final, le jeune Moussa Diaby, encor très volontaire après son entrée, a clos le festival après un superbe slalom.
Di Maria encore actif avant de sortir
Sur la pelouse du Parc des Princes, Di Maria a été plutôt prolifique. Avant d'être remplacé à la 59è, l'Argentin a récité sa partition. Passeur décisif par deux fois sur corner (12è & 42è), il a été l'atout qui a porté le jeu vers l'avant avec ses 33 passes (plus que n'importe quel autre joueur parisien). Il signe également le plus grand nombre de dernières passes ainsi que de tirs cadrés.
Ne réchignant pas à l'effort, son grand nombre de centres dans le jeu ont été récompensés par l'ouverture du score de Marquinhos puis la tête de Rabiot. Cependant, il pourrait augmenter son ratio de centres réussis dans le jeu (1 sur 4). La belle fin d'après-midi de l'Argentin a été interrompue à l'heure de jeu, quand Thomas Tuchel a choisi de le sortir après une petite gêne à la cuisse.
Cavani toujours aux abonnés absents
La relation technique entre la MCN n'est pas au beau fixe ces dernières semaines, surtout entre Cavani et ses deux coéquipiers Neymar et Mbappé. Alors que ces deux derniers s'entendent très bien et s'appuient l'un sur l'autre, l'Uruguayen se retrouve souvent esseulé, comme en témoigne le très peu de passes entren le trio. Avec le Brésilien absent, il avait l'occasion de reprendre confiance sur le terrain.
Mais cette rencontre n'a pas été à la hauteur de ses espérances. Il n'a touché que 28 ballons dont 10 perdus, soit presque 1 ballon sur trois. Offensivement, il n'a tenté que 4 tirs, pour un seul cadré. Ses deux plus gros échecs à la 45è sur un centre de Bernat servi sur un plateau qu'El Matador rate du bout des pieds, ou encore à la 66è sur une passe de Rabiot dans l'axe que Cavani n'arrive pas à contrôler. Une soirée à oublier pour le Matador, qui cherche un déclic dans cette période de disette pour lui.
Sabrina Belalmi, au Parc des Princes.