C'est fait ! Le PSG a validé mercredi contre Bruges (1-0) son ticket pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Un succès acquis sans que Kylian Mbappé ne trouve le chemin de la cage adverse, mettant fin à une série de 7 buts lors 4 derniers matches (Nice, Bruges, Marseille, Dijon) pour l'ancien Monégasque, qui avait été éblouissant deux semaines plus tôt au Jan-Breydel Stadion avec 3 buts inscrits en moins d'une mi-temps.
"Nous n'avons pas de plan anti-Mbappé", avait annoncé l'entraîneur brugeois Philippe Clement. Mais contrairement à l'aller, le FCB a dû le museler d'entrée. Car c'est bien sur l'aile gauche de l'attaque parisienne, et non sur le banc, qu'il s'est installé au coup d'envoi, avec Mauro Icardi en pointe et Angel Di Maria à droite. Un trio sans surprise, donc, au sein duquel "Kiki" n'a pas réédité les ravages effectués en Belgique.
Bien moins tranchant
Mbappé n'a pas démérité pour autant. Il s'est montré actif sur certaines séquences, comme avant la pause. Mais mercredi, au Parc des Princes, l'international français a fait moins de différences et c'est dans le dernier geste qu'il a surtout pêché, avec seulement un tir [non-cadré] au compteur. Il a aussi manqué de clairvoyance dans les trente derniers mètres, sûrement un petit peu émoussé par l'enchaînement des derniers matches.
Une prestation sans éclat pour Mbappé, qui rappelle qu'il n'est pas un robot, mais bien un être humain. Avec ses pics de forme et ses coups de moins bien. Thomas Tuchel a fait le choix de le sortir à la 83e, remplacé par Julian Draxler. L'attaquant est sorti sans broncher, allant taper dans les mains de ses partenaires sur le banc. Le sentiment du travail accompli pour Paris, qualifié, même s'il s'est fait une frayeur sur un penalty de Diagne stoppé par Keylor Navas (76e).