Placé sur un côté avec Laurent Blanc, puis remis dans l'axe avec Unaï Emery, Edinson Cavani s'est retrouvé dans deux systèmes différents mais tout aussi exigeants. L'attaquant urugayen a dû faire preuve de mental, malgré les critiques à son égard.
"Il n’y a pas que les choses positives qui sont utiles pour apprendre, et je crois même qu’on apprend plus dans les moments difficiles". Ce sont les mots d'Edinson Cavani quand il parle de sa période avec Laurent Blanc. Placé sur l'aile avec l'entraineur français, l'uruguayen ne s'est pas laissé entrainé dans une spirale négative. "J’ai dû m’adapter à ces circonstances, et ma foi, voilà où j’en suis : j’ai toujours cette envie de me battre", a confié le buteur à Revista Libero, retranscrite par les 'Cahiers du Football'.
Selon le meilleur buteur de Ligue 1 la saison passée (35 buts), la clef de sa réussite n'est pas une question de poste mais une question de confiance de l'entraineur. Un sentiment qu'Edinson Cavani partage plus avec Unaï Emery. "Ce qui fait que tu as confiance en toi, c’est bien souvent parce que la personne à côté a elle-même confiance en toi, et dans le cas présent, Emery a cru en moi. Il me semble que c’est la base de tout", a expliqué l'Uruguayen.
La confiance est aussi partagée avec son entraîneur en sélection, Oscar Tabarez. "Si je dois jouer pour la 'Celeste', je peux jouer à n’importe quel poste", car Edinson Cavani considère une titularisation avec son pays comme un "honneur". Une énième preuve d'humilité pour le buteur uruguayen, épanoui depuis un an.