L'image en dit long sur les intentions du coach, et l'importance qu'il accorde au match de mercredi au Parc des Princes. À l'issue de l'entraînement, mardi matin, Thomas Tuchel a rassemblé ses joueurs, en cercle, pour leur glisser quelques mots à la veille de recevoir Galatasaray. Un rendez-vous qu'il ne prend pas à la légère malgré les circonstances, puisque le PSG est déjà qualifié pour les huitièmes de finale, et assuré de terminer en tête de son groupe.
Lors de l'opposition effectuée en fin de séance, l'entraîneur allemand a brouillé les pistes. Comme pour maintenir son groupe en condition pour un match qui n'aura pourtant aucune influence d'un point de vue comptable sur la suite de la campagne européenne.
Marco Verratti et Neymar sont restés en jokers alors que deux équipes s'affrontaient. D'un côté, celle de Kylian Mbappé, dans laquelle on retrouvait notamment Juan Bernat, Abdou Diallo et Edinson Cavani, de retour de blessure. De l'autre, celle de Mauro Icardi, accompagné de Di Maria, Marquinhos, Thiago Silva ou encore Eric Maxim Choupo-Moting. Un mix entre les habituels titulaires et remplaçants, donc, alors que les Parisiens se retrouveront mercredi, à 11h, pour une dernière séance au Camp des Loges.
Une décision définitive concernant le onze de départ sera prise à ce moment-là, a déjà annoncé Thomas Tuchel. Il y aura peut-être des ajustements. Mais pas de turn-over, si l'on excepte la probable titularisation de Colin Dagba, qui devrait être préféré à Thomas Meunier dans le couloir droit.
"On a peut-être la possibilité de laisser quelques joueurs au repos. Ce n'est pas la peine de prendre trop de risques avec des blessures ou des cartons jaunes. Mais c'est un match important, en Ligue des champions. Il y aura peut-être des changements, mais sûrement pas trop", a expliqué Tuchel en conférence de presse.
Son équipe, même si elle n'a plus perdu depuis six matches, peine à convaincre pendant 90 minutes. Encore samedi, à Montpellier, il a fallu que Neymar et Kylian Mbappé sortent du bois pour donner un petit peu d'imagination à une équipe qui en manquait cruellement.
"On essaye toujours de faire un match complet, avec de l'intensité. Mais on a onze adversaires qui sont là pour gagner aussi. Demain, ce sera la même chose. Mon équipe a montré une bonne mentalité à Montpellier", se justifiait Thomas Tuchel mardi. Pour moi, c'était comme un match de Ligue des champions dans l'intensité. Ce sont des matches nécessaires pour grandir et progresser physiquement. On a montré notre faim de gagner et je suis convaincu que nous sommes prêts pour demain."
Il faudra être prêt, car à l'aller, Galatasaray, avait vendu chèrement sa peau. Les Turcs seront d'autant plus dangereux qu'ils peuvent encore espérer se qualifier en Ligue Europa. Pour cela, ils devront impérativement surprendre le PSG. Un Paris qui peut et doit faire mieux dans le jeu.