Le groupe
"Sans Loïc Mbe Soh, sans Marco Verratti et Ander Herrera. Kylian (Mbappé) était malade, il reprend aujourd'hui avec l'équipe. On doit attendre, je ne sais pas s'il est capable de jouer demain. Il a eu de la fièvre, on doit attendre."
L'après trêve internationale
"Après une trêve, c'est toujours compliqué pour nous. (...) On joue encore vendredi soir, après une trêve, c'est vraiment très bizarre. Je ne peux pas le comprendre. Mais on doit l'accepter. On a trouvé des solutions contre Nice, c'était un bon match, on a besoin de faire un bon match là aussi. Ce sont trois matches compliqués contre Lille, le Real Madrid et Monaco. (...) Cela fait une grande différence si on joue samedi ou vendredi. On doit trouver les solutions maintenant."
La défaite 5-1 la saison dernière
"Après une défaite 5-1, on ne peut pas dire non... J'ai peut-être fait des erreurs. Je n'ai pas trop réfléchi à ce match. Juan (Bernat) a eu un carton rouge, mais c'était après Manchester. Il y avait beaucoup de blessures, on a joué contre une équipe très forte. C'était possible pour nous d'être champion si on gagnait à Lille. Ils ne voulaient pas qu'on fasse notre célébration dans leur stade. Pour moi, c'était plus émotionnel qu'une faute tactique."
Le positionnement de Neymar
"On a joué en 4-3-3, mais aussi en 4-2-3-1 contre Brest au dernier match. C'est aussi possible avec Ney en 10 ou à gauche. Je ne peux pas le dire maintenant."
L'état de forme de Neymar et sa présence à Madrid pour la Coupe Davis
"Je ne suis pas son papa, je ne suis pas la police, je suis l'entraîneur. Il s'est bien entraîné hier (mercredi) à son retour. Je n'aime pas ce vol en tant qu'entraîneur, mais ce n'est pas le moment de perdre la tête. Il a fait l'entraînement avec le club, et si tout va bien il peut jouer demain (vendredi). On va décider demain matin s'il commence ou s'il entre en jeu. (...) 90 minutes, c'est trop pour demain."
La gestion des egos
"C'est un grand défi. Mais en même temps, c'est normal. Quand vous êtes un joueur, vous pensez aussi pour vous. L'ego, ce n'est pas négatif, c'est humain. C'est quelque chose qui peut aussi donner de l'énergie pour l'équipe. On doit accepter qu'un joueur ne peut pas gagner le match seul, il faut trouver des solutions pour l'équipe, et si tout le monde est là on a le défi de prendre des décisions difficiles. Tout le monde doit l'accepter, et après on doit gérer. Il faut parler beaucoup avec les gars, en individuel, pour expliquer et peut-être donner des informations ou des précisions sur pourquoi on fait ça. Je ne sais pas si c'est un problème, on doit attendre. Je crois toujours que les choses sont positives, on a une grande concurrence et tout le monde doit montrer qu'il veut jouer. Après c'est à nous de contrôler l'équipe si c'est possible."
La situation contractuelle de Thiago Silva
"Leonardo connaît mon avis. Je suis l'entraîneur et j'espère que j'aurai un rôle pour Thiago. C'est un capitaine incroyable, c'est un leader qui a un rôle important pour nous dans le vestiaire et sur le terrain. En plus, depuis le premier jour, il joue de manière exceptionnelle. Quand il joue ou qu'il ne joue pas, ce n'est pas la même chose pour nous. C'est un gars exceptionnel, avec un caractère très fiable. Oui, il est parfois fragile mais c'est bien pour moi. Je suis convaincu que nous avons une relation très fiable. Est-ce que j'imagine le PSG sans Thiago ? Aujourd'hui, non. Je ne peux pas, et je ne veux pas."
Benjamin Quarez, au Camp des Loges pour 'Goal'.