Auteur de 3 buts en Ligue des Champions avec le Paris Saint-Germain depuis son arrivée dans la capitale, Lionel Messi attend toujours d'ouvrir son compteur en Ligue 1. Arrivé en légende durant le mois d'août, l'ancienne star du FC Barcelone peine à faire étalage de son incroyable talent ces dernières semaines. Cela a été on ne peut plus criant dimanche soir, face à l'Olympique de Marseille (0-0). Un match durant lequel l'Argentin, éxilé sur le côté droit, n'a jamais su peser. Forcément problématique...
Depuis ce match nul dans la cité phocéenne, nombreux sont les commentaires, pour ne pas dire critiques, qui pointent du doigt le positionnement de la Pulga. Lionel Messi est un joueur qui aime toucher le cuir, dicter le tempo à ses partenaires et organiser le jeu à sa manière. Mais à Paris, il doit se contenter de trop peu de ballons pour exister. C'est en tout cas l'avis de Thierry Henry, son ancien partenaire au FC Barcelone, qui n'avait pas caché son incompréhension face aux choix de Mauricio Pochettino.
À droite c'est compliqué, il faut avoir les cannes
"Je le vois isolé là-bas, je ne dis pas qu’il est triste, mais il est isolé, il touche moins la balle et Hakimi passe moins car il (Messi) reste haut, écarté, sans rentrer. Je préfère quand il est dans l’axe, mais ce n’est pas moi le coach. Il n’y a qu’un chef d’orchestre, sinon tu ne vas pas jouer au même tempo. Le problème, c’est qu’il y a beaucoup de chefs d’orchestre dans cette équipe et tu ne peux pas jouer au même tempo. Il (Messi) a besoin de donner le tempo", avait-il expliqué au micro d'Amazon Prime.
Une analyse partagée par Ludovic Giuly, ancien partenaire de Lionel Messi en Catalogne et passé par le Paris Saint-Germain en fin de carrière. "C'est vrai que le voir sur le côté droit, c'est un peu bizarre, il ferait beaucoup plus de bien dans l'axe. Mais c'est un choix de coach et d'équilibre d'équipe. Moi, je le verrais plutôt derrière les attaquants, au cœur du jeu, comme c'était le cas à la fin avec Barcelone. Aujourd'hui, à droite c'est compliqué, il faut avoir les cannes, revenir... Leo, pour qu'il soit plus explosif, il faut se servir de sa vision du jeu et de sa patte. Mais le coach a quatre grands joueurs devant et veut les utiliser", a regretté le Français, dans les colonnes du Parisien. Casse-tête.